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Le gouvernement promet une rallonge de 500.000€ pour promouvoir le tourisme


Publié le : 23.08.2016 I Dernière Mise à jour : 09.10.2024
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I Crédit photo Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères en charge du tourisme, a promis une rallonge de 500.000€ par rapport au plan de relance initial de 2,5 M€ ©DR

Selon Jean-Marc Ayrault la fréquentation touristique moyenne a baissé de 7% depuis le début de l'année, avec de fortes disparités selon les régions.

Malheureusement, tous les indicateurs concordent : selon les premiers bilans, la France accuse une baisse du nombre de touristes étrangers au premier semestre et durant le plus fort de la saison estivale.

Jean-Marc Ayrault vient de le confirmer aujourd'hui : la destination a perdu 7% de sa fréquentation étrangère durant les six premiers mois de l'année par rapport à la même période l'an dernier, affectée par les attentats mais aussi la météo, les effets de calendrier et les grèves, a déclaré le ministre des Affaires étrangères et du Tourisme lors d'un déplacement dans le Val de Loire.

"Les arrivées (de touristes étrangers) depuis le début de l'année sont en recul de 7% sur l'ensemble du territoire", avec des résultats en région globalement stables par rapport à l'an dernier et une "fragilité de la destination Paris", a indiqué le ministre.

Il a indiqué qu'il réunirait "début septembre" un nouveau comité d'urgence économique du tourisme "consacré aux régions les plus affectées" par cette baisse, après une première réunion avec les professionnels du tourisme début juillet.

Après une année 2015 "exceptionnelle", Jean-Marc Ayrault a pointé comme raison de la relative désaffection en 2016 "la perception du risque sécuritaire (...) chez certaines clientèles, notamment les plus aisées, ou celles originaires d'Asie", mais également les difficultés économiques de certains pays comme la Russie ou le Brésil.

"La mauvaise météo, avec cinquante jours de pluie supplémentaires sur le deuxième trimestre, le calendrier avec seulement deux jours fériés hors week-end contre cinq l'an dernier ou encore les grèves" expliquent aussi les résultats décevants du printemps, a-t-il noté.

Tout n'est pas négatif cependant, a souligné Jean-Marc Ayrault, en évoquant par exemple des taux de remplissage record dans certaines villes hôtes de l'Euro 2016 de football, avec des chiffres d'affaires en hausse de 70% pour les hôtels à Lens, Lille ou Saint-Etienne. Par ailleurs, les événements culturels se portent bien aussi, le festival d'Avignon a ainsi vu sa fréquentation augmenter de 6,5% et les Francofolies de la Rochelle de 32%.

Autres motifs de satisfaction, les parcs d'attractions, "qui devraient progresser de plus de 2% après une année 2015 record" (hormis Disneyland Paris, qui annonce une fréquentation en baisse depuis le début de l'année) et "les revenus des hébergements de plein air (qui) finiront la saison en croissance de 8%". 

Le CRT de l'Ile-de-France réclame un "plan Orsec" pour le tourisme

Mais tandis qu'à Paris, les arrivées de touristes étrangers étaient ainsi en baisse de 17% le week-end du 15 août et qu'à Nice, les hôteliers et les compagnies aériennes enregistrent des retards de réservation depuis l'attentat du 14 juillet malgré des ajustements de prix, le ministre a plaidé pour "une réaction vigoureuse".

Il avait présenté en mars un plan pour promouvoir la France à l'étranger après les attentats de 2015, centré sur Paris et quelques destinations associées dont le Val de Loire. Le gouvernement se dit désormais prêt à "mobiliser 500 000 euros additionnels" au profit de ce programme initialement doté de 2,5 M€ et piloté par Atout France, pour couvrir notamment la Côte d'Azur.

Avant de proposer d'éventuelles mesures de soutien supplémentaires, il souhaite "avoir des statistiques précises". La situation est "très contrastée" et certaines régions "s'en sortent très bien", a-t-il souligné. Les premières régions à publier des indications sur la fréquentation estivale sont l'Ile-de-France et la Côte d'Azur. 

Selon les premiers éléments à leurs disposition, à partir des données partagées entre les institutionnels et les hôteliers de la Côte d'Azur, la baisse de la fréquentation estivale touristique de la région depuis l'attentat de Nice est estimée à -10%, correspondant à une baisse de chiffre d’affaires de l’ordre -20 à -25%.

De son côté, le CRT Paris Île-de-France chiffre la perte de chiffre d’affaires à 750 millions d’euros. Pour Frédéric Valletoux, président du CRT Paris Île-de-France, "il est temps de prendre conscience de la catastrophe industrielle que le secteur du tourisme est en train de vivre. L’heure n’est plus aux campagnes de communication mais bel et bien à la mise en place d’un Plan ORSEC à effet immédiat pour nos professionnels et notre destination."

Point encourageant à noter toutefois pour les acteurs du tourisme réceptif en France : la relative résistance du marché domestique avec une baisse de seulement 3,5% en Île-de-France sur les six premiers mois de l’année.

V.D. et Manon Gayet avec AFP

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