A moins de 50 jours de l’élection présidentielle, l'Union des aéroports français liste les priorités pour "dynamiser" les plates-formes de l'Hexagone.
C’est sous la forme d’un manifeste publié hier, Les aéroports au service de l’attractivité des territoires, que l’Union des aéroports français (UAF) a présenté ses recommandations en vue des élections présidentielles et législatives de cette année.
L’association entend ainsi "améliorer la compétitivité des aéroports français, renforcer la performance du réseau aéroportuaire [et] promouvoir la diversité des vocations aéroportuaires".
Pour faire face à la concurrence des plates-formes européennes et mondiales, l’UAF propose d’"abaisser le coût de la taxe d’aéroport et de sa majoration, parvenir à la maîtrise des coûts de sureté et de sécurité [et] diminuer la taxe de solidarité". L’association assure qu’"il est indispensable (…) [de réduire] la fiscalité spécifique pesant sur le transport aérien".
Sauvegarder les aéroports régionaux et spécialisés
Autre axe de développement : les aéroports doivent contribuer à l’attractivité des territoires français et ainsi participer à leur développement économique. L’UAF enjoint les autorités à "améliorer la connectivité des aéroports français" via de "meilleure accessibilité terrestre des plates-formes ainsi que par le développement de l’intermodalité", mais aussi à "renforce[r] la qualité de service aux frontières aériennes" et à déployer rapidement le ciel unique européen.
L’association appelle enfin à "sauvegarder le modèle économique des aéroports de proximité et des plates-formes spécialisées" via une réforme des aides étatiques et favoriser les politiques aéroportuaires à échelle régionale. L’UAF compte plus de 150 adhérents, qui ont accueilli près de 187 millions de passagers en 2016.
M.G.