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Production

Le clash / le crush du mercredi : Il faut sauver le palmier Fram


Publié le : 07.02.2018 I Dernière Mise à jour : 07.02.2018
Cette semaine, Thierry Beaurepère s'interroge sur l'avenir de Fram alors que Karavel/Promovacances est mis en vente. I Crédit photo Adobe Stock

Auteur

  • Thierry Beaurepère

Mercredi, c’est permis ! Thierry Beaurepère est de retour pour vous faire part de son humeur du moment. Et cette semaine, c’est Fram qui est sur le gril …

Le palmier Fram va-t-il se défeuiller encore un peu plus ? Le pompier Quenot, directeur général du TO, a tenté de déminer le sujet. Ses propos, rapportés par Tour Hebdo, se veulent - bien évidemment - rassurants. Pour autant, l’avenir du voyagiste français interroge alors que son jeune propriétaire (le rachat a eu lieu il y a seulement deux ans), le groupe Karavel/Promovacances, vient d’être mis en vente pas son actionnaire majoritaire. Pas de bol !

Inutile, cependant, pour l’heure de jeter de l’huile sur le feu. D’autant que Fram, c’est un peu le dernier des Mohicans ; notre "Astérix à nous" qui tente de résister, envers et contre tous, à l’envahisseur. Et tant pis si parfois, on le juge un peu franchouillard… Certains disent que c’est aussi ce qui fait son charme !

Mais Fram risque bel et bien de subir par ricochet les futurs changements capitalistiques au sein de sa maison-mère. D’abord parce que l’incertitude est toujours le pire ennemi des affaires. Mais aussi parce que du profil du futur acquéreur dépend en partie son avenir.  

Qui, parmi les cadors actuels du tourisme, a les moyens – et surtout la volonté – de s’offrir un ensemble qui pèse plus de 500 millions d’euros ? A défaut, la probabilité de voir un fonds d’investissement "glouton" prendre les commandes n’a rien de rassurant. Les salariés d’Opodo et de Go Voyages en ont font l’amère expérience lorsque les fonds qui ont orchestré la création d’eDreams Odigeo ont multiplié les restructurations… et les licenciements.

Une absence de communication troublante

Dans une pure logique financière à court terme, le futur acquéreur de Karavel/Promovacances n’aura aucun remord à couper les branches les moins vertes ; comprenez Fram. D’autant que, malgré les efforts des équipes en place, la convalescence semble bien longue.

"Le redressement est en bonne voie", affirme pourtant Michel Quenot. Isabelle Cordier, qui l’avait précédé à la tête de l’entreprise, tenait déjà le même discours mais pendant seulement un an … Pour autant, le retour à meilleure fortune se fait attendre. Et depuis des mois, les journalistes réclament des chiffres précis à chaque conférence de presse, en vain. Une "non communication" qui finit par jeter le trouble.

Ce culte du secret est largement entretenu par Alain de Mendonça, le talentueux mais (trop ?) discret patron du groupe Karavel/Promovacances. Absent des grandes manifestions et des petits pince-fesses de la profession, il a préféré envoyer ses équipes en première ligne plutôt que de s’exposer une fois le rachat de Fram signé...

Mais en refusant de faire partie de la "grande famille" du tourisme, il contribue indirectement à dégrader le capital sympathie de l’entreprise. Car on ne dirige pas un spécialiste du web et de la vente directe comme un tour opérateur BtoB ; à fortiori en France où la poignée de main et le bisou-bisou demeurent un élément majeur de la relation commerciale. On peut le regretter, mais c’est ainsi…

 

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