Construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, le dernier né de la compagnie a été livré hier à l’armateur.
"La livraison d'un paquebot, c'est toujours quelque chose d'extraordinaire ! Quand le travail est fini, il y a toujours un grand soulagement et une grande fierté", a déclaré hier Laurent Castaing, directeur des Chantiers de l'Atlantique, à l'issue de la cérémonie.
Long de 315 mètres, haut de 67 mètres, équipé de 2 000 cabines pour une capacité totale de plus de 5 600 passagers, ce nouveau fleuron abrite des boutiques de luxe, des restaurants, un parc aquatique, des équipements sportifs, des salles de jeux, un théâtre et un casino. Il est aussi le premier à être équipé de ZOE, le premier assistant personnel virtuel de croisière de la compagnie.
Cap sur l'Asie
"Notre ambition était de créer un produit européen qui rassemble la quintessence de l'art de vivre à l'européenne", a expliqué Patrick Pourbaix, directeur général de MSC Croisières France, Belgique et Luxembourg.
Elle vise à devenir "une compagnie mondiale" en allant draguer les voyageurs lointains, notamment américains et asiatiques. Le paquebot sera positionné en Chine dès l'an prochain.
Après avoir été béni par un prêtre comme le veut la tradition, le MSC Bellissima a pris la mer hier soir et mis le cap sur Southampton avec à son bord un millier de passagers, uniquement des agents, membres du personnel et voyagistes. Il y sera baptisé le 2 mars avant de rejoindre la Méditerranée Occidentale pour sa croisière inaugurale.
Dès le mois de novembre, il sera positionné dans le golfe Persique puis il mettra le cap sur l’Asie à partir du printemps 2020.
D'un coût de 850 millions d'euros, ce sistership du MSC Meraviglia est le 4e navire à rejoindre la flotte de MSC Croisières en moins de deux ans.