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Transport

Naviguer au bio-GNL : une première mondiale avec MSC Euribia


Publié le : 05.06.2023 I Dernière Mise à jour : 09.06.2023
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Auteur

  • Marine Perrier

Tags : croisière

Le dernier né de la flotte MSC Croisières, Euribia, a quitté le port de Saint-Nazaire le 3 juin 2023 vers la capitale danoise, propulsé au Bio-GNL : une exclusivité dans le monde de la croisière

 

MSC a fait l'acquisition de 400 tonnes de bio-GNL 

MSC Euribia a réalisé sa première croisière en dépensant 400 tonnes de bio-GNL : une première dans l’industrie. Depuis son départ de Saint-Nazaire jusqu’à son acheminement à Copenhague le 8 juin 2023, le paquebot a montré au monde de la croisière que « voyager en 0 effet net est possible » exprime Patrick Pourbaix, Directeur Général de MSC France.

Cette variante renouvelable et non fossile est produite à partir d’hydrogène et mélangée avec des matières organiques tels que les déchets et résidus, puis, refroidie à très basse température : -160°C pour sa liquéfaction. 

Réduisant davantage les émissions de CO² par rapport au GNL, cette source verte semble être une alternative, mais à quel prix ? Car le bio-GNL ne se produit pas à moindre coût, provoquant une faible production. 

Pour l’instant, le trajet Saint-Nazaire-Copenhague est le seul alimenté au bio-GNL en attendant un approvisionnement plus quantitatif. Ainsi, sur ses croisières à venir en Europe du nord, Euribia fonctionnera au GNL et produira 44% de moins d'émissions de gaz à effet de serre par jour qu'un navire construit il y a 10 ans. 

Sous les réglementations de l’Union Européenne, Euribia prévoit d'atteindre la catégorie A (échelle de A à E) sur l'indicateur d'intensité carbone de l'OMI en 2023. 

 

Autres aspects environnementaux 

Toujours dans l'objectif d'émettre le moins d'impact environnemental, MSC a établi un programme allant du traitement des eaux usées à l'optimisation de l'assiette. Mais aussi, du contrôle des bruits, grâce à des hélices dernière génération, au branchement à quai pour une limitation des émissions.

A bord, MSC a installé des systèmes récupérant la chaleur produite par les moteurs afin de chauffer les piscines et produire de l’eau potable.

 

Une conscience environnementale tardive

Si depuis 2019 la question environnementale à bord des navires n’était pas abordée, elle est en est tout autre aujourd’hui. Pour MSC Croisière, la construction du paquebot Euribia est la preuve que le tourisme durable est un sujet que la compagnie ne prend pas à la légère. Elle se dit même « pro-active » face au dérèglement climatique, tandis que sa conscience écologique a tardé à arriver.

« Nous sommes très optimistes. Pour la première fois dans notre industrie, nous utilisons du bio-GNL avec zéro émission nette afin d’atteindre notre objectif fixé à 2040. Nos navires disposeront tous, de bios carburants. » confie Patrick Pourbaix.

 

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