Footsprint et 1000heads révèlent une nouvelle étude sur les impacts climatiques de l’influence digitale. Une influenceuse française suivie par 3 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux peut générer 1072 tonnes de CO2e par an, l’équivalent de 481 allers-retours Paris - New York
L’objectif de l’étude est de sensibiliser aux impacts tangibles liés à l’activité numérique des influenceurs, bien au-delà de leur empreinte physique. Dans le cadre de cette étude, Clara, une influenceuse anonymisée basée sur des profils existants, est suivie par plus de 3 millions de personnes sur Youtube, Tiktok et Instagram. Selon la méthodologie de mesure de Footsprint, l’impact carbone de la publication et du visionnage des contenus de Clara sur un an pourrait atteindre 1072 tonnes de CO2e, l’équivalent de 9 allers-retours Paris - New York par semaine.
L’étude démontre que l’empreinte carbone de Clara est une responsabilité collective, qui nécessite l’engagement de l’ensemble des parties prenantes vers une démarche de sobriété, incluant influenceurs et annonceurs, mais également les utilisateurs ainsi que les régies. Au-delà de la responsabilité, l’étude se concentre sur l’opportunité business de l’influence responsable, ou l’efficience carbone se concilie avec la performance média. On y trouvera notamment des benchmarks issus des deux contributeurs qui soulignent l’impact positif du respect des bonnes pratiques de numérique responsable sur les performances organiques et média, pour les influenceurs comme les annonceurs.
Ce constat pose la question suivante: quels sont les rôles des différentes parties prenantes dans la transition vers une influence responsable et comment agir dès aujourd’hui tout en protégeant ses performances média ? L’étude révélera notamment les bonnes pratiques pouvant être mises en place rapidement par les annonceurs et les influenceurs, mais aussi par leur communauté. On parlera également du rôle des agences et des régies en tant que médiateurs.
Quelles sont les bonnes pratiques permettant de maximiser le potentiel de réduction des émissions ?
-Minimiser la durée des contenus vidéo suivants les bonnes pratiques pour maximiser l’engagement
-Compresser les vidéos sans impacter la qualité perçue
-Prolonger la durée de vie des contenus pour maximiser les formats courts à impact
-Prioriser le ciblage en connexion wifi versus en données cellulaires
-Privilégier les modes “Low Data” disponibles dans les paramètres des applications
Avant tout, la responsabilité première des influenceurs comme des annonceurs et des agences sera de mettre en place un dispositif de mesure afin d’intégrer ces émissions générées dans leurs bilans carbone respectifs. À l’heure où la mise en place des Contrats Climats exige des engagements sur la publicité responsable, il ne fait aucun doute que l’influence sera vite intégrée à ces réglementations. Au-delà de la contrainte, c’est enfin et surtout une opportunité pour ces acteurs de renforcer leur crédibilité auprès de leur cible tout en maximisant leurs performances.
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