La plateforme s’est engagée à vérifier l’exactitude des informations concernant la totalité de ses annonces après plusieurs incidents.
C’est un travail colossal qui attend les équipes d’Airbnb et le tout dans un temps record. La plateforme vient en effet d’annoncer qu’elle allait, d’ici fin 2020, vérifier l'exactitude de toutes les informations publiées sur le site, y compris l'adresse, les photos et autres détails, ainsi que tout ce qui concerne l'état du logement, la sécurité et les équipement promis.
De plus, la plateforme s'engage, dès le 15 décembre, à reloger ou à rembourser dans son intégralité un usager d'Airbnb dont la location ne serait pas satisfaisante. "La plupart des hôtes font un travail formidable, mais les clients ont besoin de sentir que Airbnb est de leur côté, et nous sommes convaincus que cet engagement est une étape nécessaire pour rassurer les clients", indique Brian Chesky, le patron de la plateforme.
Il a également annoncé la mise en place d'une ligne d'appel d'urgence fonctionnant 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, qui doit permettre de joindre "une vraie personne chez Airbnb partout dans le monde et à tout moment". Le service fonctionnera à partir du 31 décembre prochain aux Etats-Unis et sera étendu au monde entier courant 2020.
La fête est finie
Pourquoi un tel changement ? Plusieurs logements proposés par le site ont été le lieu de divers incidents ces derniers jours, dont l’un, dramatique, s’est soldé par une fusillade qui a fait cinq morts en Californie. Airbnb déploie donc les grands moyens pour mettre un terme à ces dérives.
Ainsi, pour former et mettre en place une équipe d'employés en mesure de répondre rapidement aux demandes urgentes, Airbnb s'est entouré de deux pointures en prenant pour consultants Charles Ramsey, qui a dirigé la police de Philadelphie et Washington, ainsi que l'ancien patron de la police de Palo Alto en Californie et conseiller du président Obama, Ronald Davis.
La dernière mesure concerne la détection des locations à risque, notamment celles présentées expressément pour faire la fête, qui sont désormais interdites.