On a vraiment du mal à y croire : nos derniers échanges laissaient entendre que tu sortirais très vite ; un séjour à l’hôpital juste en passant …
On a tous voulu y croire et le ciel nous est tombé sur la tête. Tu nous paraissais tellement solide, indestructible... Éternelle jeune fille blonde. Pauvres fous que nous sommes.
Nous avons bien été punis ; Que peut-on dire ou écrire dans ces cas-là ?
En pensant à toi, il m’est venu comme une évidence :
La chanson de Georges Brassens « Les copains d’abord » a été écrite pour toi l’amitié et la compagnie des amis fut toute ta vie durant ta devise et ton credo : Le partage, la générosité, l’empathie l’écoute et la solidarité.
Dans la bande, tu étais celle qui faisait gaffe aux autres ; Avec toi, le bateau AFST ne risquait pas de virer de bord ; Tu veillais au grain et ne craignais ni les coups de tabac ni les coups du sort. En fait, c’était toi le vrai capitaine. Et nous, nous étions tes matelots. Pendant longtemps, tu nous as montré le nord et tenu le cap.
Avec toi à bord tout a semblé facile on n’a pas toujours réalisé toute l’énergie qu’il t’a fallu pour faire naviguer notre bateau et à chaque fois le ramener à bon port.
Combien de réunions, de soirées, de visites, de voyages as-tu préparés pour nous tous avec patience et détermination ?
Combien de personnes as -tu convaincues, accueillies et assistées chaque jour sans parler de ceux que tu as réconfortés et aidé en toute discrétion :
Car tu avais l’intelligence du cœur !
Mieux que personne, tu as incarné les valeurs de notre association et tu as contribué à en faire une communauté : tu en as été le lien, le trait d’union et nous te devons beaucoup.
Tu aimais rire et tu aimais la vie, tu avais le sens de la fête et ton sourire était lumineux, malicieux : c’est certainement pour ça que Chaque personne que tu as rencontrée se réclame de tes amis l
Nous avons tous des tonnes de souvenirs avec toi.
De belles photos et des fous rires : la fidélité n’était pas une vision de l’esprit pour toi et ton fan Club est impressionnant.
Tu nous as tous entourés d’une affection discrète et puisque tu n’es plus à bord on a le mal de mer ; un sentiment de vide en fait. Le trou dans l’eau ne se referme pas.
Nous avons du mal à accepter ton départ si soudain trop tôt, trop vite, injuste …
On espère au moins que là où tu vas il y a du rosé bien frais et que tu vas y retrouver des potes à toi.
Nous sur le quai, on te regarde partir et on a un peu froid.
Bon voyage Eliane
Georges AZOUZE