Face à l'évolution de l'épidémie en France, le Premier ministre, Jean Castex, a tenu jeudi soir une nouvelle conférence pour faire le point sur les semaines et mois à venir.
C'est une nouvelle douche froide pour les professionnels. La situation sanitaire n'étant pas à la hauteur des espérances du gouvernement, ce dernier a une nouvelle fois retardé la réouverture des remontées mécaniques dans les stations de ski et des lieux culturels accueillant du public. Le Premier ministre, Jean Castex, a fait le point jeudi soir sur le calendrier pour les prochaines semaines. Voici ce qu'il faut en retenir.
Stations de ski
Alors qu'elles demandaient à pouvoir rouvrir leurs remontées mécaniques dès que possible, les stations de ski vont devoir encore attendre. Le Premier ministre a ainsi fixé jeudi soir un « objectif d'ouverture début février », afin qu'elles soient accessibles lors des prochaines vacances scolaires. Mais aucune garantie n'a été apportée pour cette date. « Il serait prématuré de prendre une décision aujourd'hui, compte tenu des incertitudes qui demeurent », a fait savoir le chef du gouvernement.
Musées, salles de spectacles, cinémas...
S'ils espéraient, eux aussi, pouvoir rouvrir en janvier, les lieux accueillant du public devront attendre au moins jusqu'à février. « Toutes les activités et tous les équipements aujourd'hui fermés le resteront encore jusqu'à la fin de ce mois », a annoncé Jean Castex. Musées, cinémas, théâtres, salles de spectacle ou encore équipements sportifs sont concernés. Un nouveau point d'étape sera organisé le 20 janvier afin de confirmer, ou non, leur réouverture en février.
Bars et restaurants
La situation est encore plus compliquée pour les cafés, bars et restaurants. Si la date du 20 janvier avait été initialement annoncée pour une réouverture possible, elle n'aura pourtant pas lieu avant au moins mi-février. « La perspective d'une réouverture en janvier n'est pas réaliste et reportée a minima jusqu'à mi-février », a indiqué Jean Castex.
Couvre-feu
Le couvre feu à 20 heures, en vigueur sur l'ensemble du territoire, sera prolongé au moins jusqu'au 20 janvier. Les départements les plus touchés, qui ont vu ce couvre-feu être être avancé à 18 heures, sont également concernés. D'autres départements pourraient d'ailleurs rapidement compléter la liste : le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Côte-d'Or, l'Yonne, le Cher, l'Allier, la Haute-Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.
Grande-Bretagne
L'apparition d'un nouveau variant du coronavirus en Grande-Bretagne il y a quelques semaines inquiète les autorités, qui ont décidé de maintenir les frontières fermées avec le Royaume-Uni jusqu'à nouvel ordre. « Les personnes autorisées à circuler (pour motifs essentiels, ndlr) devront présenter un test négatif à l'entrée sur notre territoire », a néanmoins précisé Jean Castex.
Arrêt de travail
Ça bouge également côté entreprises. Le gouvernement a annoncé jeudi que les arrêts de travail liés au coronavirus vont être simplifiés. « À partir du 10 janvier, dès que vous avez des symptômes ou que vous êtes cas-contact, il suffira de vous inscrire sur le site de l'Assurance-maladie pour obtenir un arrêt de travail immédiat, indemnisé et sans jour de carence », a annoncé le Premier ministre.