Le SETO, les EDV, la FNAM et tous leurs adhérents expriment leur indignation face aux grèves à répétition de certaines organisations syndicales de contrôleurs aériens.
Dans un communiqué, le SETO, les EDV et la FNAM expriment : "Ces grèves intempestives entraînent des annulations et des retards de vols massifs, engendrant des coûts démesurés pour le secteur du transport aérien, des agences de voyage et des tour-opérateurs et un surcroît de travail considérable pour gérer les perturbations et reprogrammer les voyages de nos clients.
Les conséquences de ces actions sont considérables :
Ø Pour nos clients: les grèves perturbent considérablement leurs projets de voyage, causant du stress, de la frustration et des dépenses supplémentaires liées aux changements de programme. La confiance des voyageurs dans le transport aérien est ébranlée, ce qui a un impact négatif sur l'attractivité de la France comme destination touristique.
Ø Pour nos entreprises: les annulations et retards de vols engendrent des pertes financières importantes, dues aux remboursements des billets, aux frais de reprogrammation des vols, à l'indemnisation des passagers et aux pénalités contractuelles. Cette situation met en péril la viabilité de nombreuses entreprises du secteur touristique et menace un nombre d’emplois conséquent.
Ø Pour l'économie française: le tourisme est un pilier essentiel de l'économie française, générant de nombreux emplois et d’importantes recettes fiscales. Les perturbations causées par les grèves des contrôleurs aériens nuisent gravement à la compétitivité du secteur touristique français et freinent la croissance économique du pays.
Les conséquences des mouvements de grève récurrents actuels apparaissent disproportionnées, tant pour les passagers que les entreprises, alors que les secteurs aérien et du tourisme sortent fragilisés de la plus grande crise de leur histoire.
Nous appelons les autorités compétentes à prendre des mesures fermes pour mettre fin à ces grèves à répétition et à maintenir en toutes circonstances sur les principaux aéroports français un service minimum préservant un niveau d’activité d’au moins 50% des vols. La mise en place d’un mécanisme de compensation pour les frais induits supportés par les professionnels du secteur apparaît de plus en plus légitime dans les circonstances actuelles.
Il est urgent de rétablir dans les mois qui viennent un contrôle aérien français fiable, performant et compétitif au bénéfice du transport aérien et de ses passagers."