Quels ont été les temps forts de l’année ? Les événements marquants ? Retrouvez en cinq points ce qu’il faut retenir de 2019 dans les transports.
1/ Les faillites d’Aigle Azur et de XL Airways
Ce sont en réalité ces 2 compagnies aériennes qui ont ouvert le septembre noir de cette année. Aigle Azur a montré des signes de défaillance dès le mois d’août. En difficultés financières, la compagnie s’est trouvée sans PDG (mis à la porte) puis en redressement judiciaire. Malgré plusieurs offres de reprise (et quelques rebondissements), Aigle Azur a finalement été placée en liquidation judiciaire le 27 septembre. Suivie de près par XL Airways pour laquelle aucun repreneur ne s’est manifesté. Le dernier combat de Laurent Magnin, qui a bien tenté d’organiser le rachat de XL par Air France…
Pour aller plus loin :
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2/ Boeing dans la tourmente du 737 MAX
Le 10 mars, un Boeing d’Ethiopian Airlines s’écrase quelques minutes après son décollage d’Addis-Abeba. Le bilan est lourd : 157 victimes. L’accident est tristement similaire à celui survenu en octobre 2018 en Indonésie. Rapidement, les soupçons se portent sur le modèle d’appareil, le B737 MAX. À raison. Depuis, Boeing s’enfonce un peu plus dans la crise au fil des mois : des difficultés à réparer le logiciel défectueux aux contrôles trop légers de la part de l’autorité de l’aviation civile américaine en passant par les centaines d’avions cloués au sol et des milliards de dollars de pertes. Désormais, l’avionneur américain n’a qu’un seul objectif : faire redécoller son B737 MAX au premier trimestre 2020… au mieux.
Pour aller plus loin :
- Ryanair va (encore) licencier à cause du B737 MAX
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3/ Corsair racheté par Intro Aviation
La compagnie française, détenue par le groupe TUI jusqu’au printemps dernier, a été rachetée par l’allemand Intro Aviation. Le groupe au sourire rouge conserve toutefois une participation minoritaire de 27% et les salariés récupèrent 20% du capital. Aux commandes, Pascal de Izaguirre, qui a définitivement abandonné le tour-opérating, pour revenir à ses premières amours à temps plein, l’aéronautique.
Pour aller plus loin :
- Comment Corsair compte devenir une compagnie française incontournable
- Corsair sous le contrôle d'Intro Aviation : ce qui va changer
- TUI réussit (enfin) à vendre Corsair
- La minute hashtag de Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair
4/ Air Canada s’offre (Air) Transat
La concentration se poursuit aussi au Canada. Cet été, Air Canada a racheté le groupe Transat – récupérant au passage son principal concurrent, Air Transat. L’offre d’acquisition, d’un montant de 720 millions de dollars, a été acceptée par les actionnaires de Transat après plusieurs mois de discussions. Air Canada attend désormais les approbations réglementaires canadiennes et européennes, qui devraient intervenir début 2020.
Pour aller plus loin :
- Transat : les actionnaires donnent le feu vert au rachat par Air Canada
- C'est officiel : Air Canda rachète Transat !
- Rachat de Transat : une autre offre concurrence Air Canada !
- Air Canada va racheter Transat (et sa compagnie aérienne)
5/ Guillaume Pepy passe la main
Il a incarné la SNCF pendant plus de 10 ans. Guillaume Pepy, désormais ex-président du groupe ferroviaire, a quitté son poste le 31 octobre dernier après deux mandats. Il avait rejoint la SNCF pour la première fois en 1988. Et n’en est jamais reparti. Guillaume Pepy a gravi les échelons et participé aux chantiers majeurs du groupe des années 2010 : l’essor du TGV, la réforme ferroviaire, l’arrivée du digital… Et largement contribué à l’envol de la SNCF vers l’international. Il a aussi été confronté à de sévères crises (liées aux grèves et aux accidents mortels de Brétigny-sur-Orge et d’Eckwersheim). Son successeur est entré en poste le 1er novembre, il s’agit de Jean-Pierre Farandou, ex-patron de Keolis, filiale de… la SNCF. La boucle est bouclée.
Pour aller plus loin :
- Les 5 faits d'armes de Guillaume Pepy en 10 ans à la tête de la SNCF
- 5 choses à savoir sur Jean-Pierre Farandou, le (futur) patron de la SNCF
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