Le plan de départs volontaires, qui sera présenté le 13 mai par la direction, visera 465 suppressions de postes parmi le personnel au sol en France.
Air France-KLM, qui a affiché une perte nette de 320 millions d'euros au premier trimestre, compte réduire la voilure de son activité court et
moyen-courrier pour faire face à la concurrence des compagnies low-cost. Cette réduction va notamment passer par la mise en place d’un plan de départ volontaire portant sur 465 postes.
Orly et Marseille seront les escales les plus touchées par ce plan, avec 63 emplois supprimés pour chacune, suivies de près par Ajaccio (54 postes) et Bastia (50), indique une source syndicale, citant un document transmis par la direction générale des ressources humaines en vue du comité social et économique central (CSEC, ex-comité central d'entreprise) de lundi prochain.
Presque toutes les bases touchées
La compagnie aérienne vise des réductions d'effectifs dans la plupart de ses bases régionales avec dans le détail un objectif de 39 suppressions de postes à Nice, 37 à Bordeaux, 35 à Strasbourg, 29 à Toulouse et 27 à Lyon pour les coupes les plus importantes.
Toulon (21), Mulhouse (18), Nantes (16) et Montpellier (13) ne seront pas non plus épargnées.
Interrogé samedi par l'AFP, Air France avait confirmé la convocation d'un CSEC le 13 mai pour "une information préalable à une consultation sur un projet de réduction des effectifs sol du court-courrier, basé exclusivement sur le volontariat".
La direction "donnera la primeur des informations" aux représentants du personnel, avait souligné la compagnie, sans démentir ni confirmer de chiffre.
Des annonces sur une réorganisation de ce réseau court et moyen-courrier étaient attendues depuis plus d'un an, mais ont été "mises en stand-by" en raison du mouvement de grève, puis du départ de l'ancien PDG d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac, avait indiqué samedi à l'AFP Christophe Malloggi, secrétaire général de FO Air France.