Le groupe Transat a publié un communiqué mardi annonçant des discussions avec "plus d'une partie" pour un rachat de l'entreprise.
1/ Où les discussions en sont-elles ?
Dans son communiqué publié mardi, le groupe québécois Transat annonce « être en discussions préliminaires avec plus d’une partie concernant une transaction potentielle visant l’acquisition de la société ». Concrètement, « aucune décision n’a été prise à l’égard d’une transaction potentielle. Il n’y a aucune garantie qu’une transaction sera conclue ».
Nos confrères canadiens du journal Le Devoir rapportent les propos de Jean-Marc Eustache, le président et chef de la direction de Transat A.T. lors d’un point presse en début de semaine : « Je ne peux pas donner d’échéancier (et je n’ai aucune idée) combien de temps cela peut prendre. »
2/ Y a-t-il un impact sur les clients et les employés de Transat ?
La question est close par une courte phrase dans le communiqué de Transat : « Cette situation n’a aucune incidence sur les clients ou les employés de Transat, ni sur ses opérations, qui se poursuivent comme à l’accoutumée. » Pas sûr que cela suffise à rassurer les syndicats et les salariés du groupe...
3/ Quelles sont les prochaines étapes ?
Transat a mandaté « un comité spécial d’administrateurs indépendants chargé d’évaluer les propositions avec l’aide de conseillers financiers et juridiques, de considérer, et, si jugé approprié, entreprendre un processus de revue formelle des options stratégiques, d’examiner toute proposition alternative, et de faire des recommandations au conseil d’administration » du groupe. En un mot, le géant canadien est dans une phase d’analyse.
En attendant l’avancée de cette expertise et des discussions avec les différents candidats au rachat, Transat restera probablement silencieux dans les prochaines semaines. « La société n’entend pas faire de nouvelle annonce ou de commentaire additionnel [au sujet de l’éventuel rachat] sauf en conformité avec la réglementation applicable », précise en effet le communiqué.