La compagnie polynésienne historique est concurrencée par la dernière née du groupe Dubreuil sur la ligne Paris-Tahiti via les Etats-Unis, depuis mai dernier.
"On ne va pas se laisser faire." Jean-Marc Hastings, directeur France et Europe d’Air Tahiti Nui, ne veut pas perdre de parts de marché sur la ligne historique Paris-Papeete (Tahiti) de la compagnie, qui fête ses 20 ans cette année. La concurrence s’est pourtant exacerbée depuis mai dernier et l’arrivée de French bee, la petite sœur d’Air Caraïbes, sur cette liaison très long-courrier.
"Mais de la concurrence, on en a toujours eu. Et on n’a pas attendu l’arrivée de nouveaux challengers pour investir dans notre produit", martèle Jean-Marc Hastings. Si Air Tahiti Nui a ajusté ses prix à la baisse pour ne pas se laisser distancer par la nouvelle venue (à partir de 1 363€ A/R en classe éco pour Air Tahiti Nui, bagage inclus, contre 1 018€ A/R pour French bee), elle compte surtout sur la montée en gamme de son produit pour séduire les voyageurs.
Une Premium Eco et des Dreamliner
"Nous renouvelons notre flotte avec des Dreamliner, plus rapides et confortables, et nous lançons une classe Premium Economy de 32 sièges", détaille le directeur France. Cette nouvelle offre est affichée à partir de 2 513€ A/R. Avec toujours les petites attentions à bord comme la fleur de tiaré en montant dans l’avion ou les uniformes traditionnels des PNC. Les nouveaux Dreamliner disposeront également d'une connexion wifi.
4 Boeing 787 (Dreamliner) rejoindront progressivement la flotte d’Air Tahiti Nui. Le premier arrivera à Paris en mars 2019. "Nous allons gagner du temps sur le Paris-Tahiti, nous permettant de changer l’horaire de départ de Roissy (12h05 au lieu de 11h35) pour élargir les possibilités de correspondances." La compagnie compte aussi sur la flexibilité de ses vols puisque de 3 vols hors saison, elle peut monter à un vol quotidien en plein été. De son côté, French bee assure 3 vols par semaine.