Dans la famille du Snav, je demande… les réceptifs ! Désignés pour se marier avec les TO au sein du syndicat, les agences DMC (c’est leur petit nom) sont entrées en rébellion. Et menacent de créer une nouvelle chapelle sur mesure. Une fronde de plus pour les institutions, alors que les gros opérateurs tentent de secouer le cocotier de l’APS, remettant en cause le principe « 1 immatriculation = 1 voix », au motif que leur poids économique n’est pas pris en compte. De quoi nourrir au passage les envies de club privé pour opérateurs « industriels » émises par Denis Wathier, le président de Thomas Cook France. En fait d’unité, l’heure est plutôt aux schismes en série. Alors, quand Christian Mantéi, le directeur général d’Atout France, appelle de ses vœux une grande fédération des industries touristiques, une idée d’ailleurs défendue de longue date par le président du Ceto, on a comme un doute sur le rétroplanning. D’autant que le patron de l’Agence de développement touristique se pique d’associer les métiers de l’hôtellerie à son arche de Noé. Encore du tangage en perspective ! Car pour info, les hébergeurs, question psychodrame, c’est du lourd. En toute simplicité, Christine Pujol, l’ex-future présidente de l’Umih
* Union des métiers et des industries de l’hôtellerie.