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Éditorial

Objectif service


Publié le : 01.03.2016 I Dernière Mise à jour : 01.03.2016

Auteur

  • Virginie Dennemont

C’est l’heure des choix pour de nombreux lycéens qui envisagent de faire carrière dans le tourisme, et pour les étudiants en quête de spécialisation dans un secteur qu’ils ont déjà adopté. La période est tout indiquée pour lancer un nouveau rendez-vous sur les formations en tourisme (lire p. 36 à 46). Mais plus qu’un classement supplémentaire à une date opportune, Tour Hebdo souhaite apporter à la profession un nouvel outil, à la fois pratique et de réflexion, à l’intention des étudiants d’une part et des entreprises qui recrutent dans le secteur d’autre part, en débroussaillant une offre pléthorique… et en partie obsolète. À l’instar des BTS tourisme qui n’ont pas vraiment fait leur révolution, malgré la réforme engagée en 2012. Force est de constater que les nouveaux contenus exigés par la mutation du secteur manquent encore trop souvent à l’appel et nécessitent de poursuivre le parcours par une spécialisation. C’est précisément sur cette deuxième phase de l’enseignement initial que ce panorama met l’accent, des formations bac +3 à bac +5. Quelles sont les spécialités (management, gestion de projet, œnologie, luxe, droit, techniques de vente…) ? Combien coûte le cursus ? Comment peut-on analyser l’offre ? Le tout assorti d’une présentation des nouvelles formations d’excellence… Car la grande nouveauté, dans un pays qui prend enfin conscience de la mine d’or sur laquelle il est assis (merci Laurent Fabius !), c’est bel et bien la volonté de se positionner dans la course à l’excellence mondiale en matière de tourisme. La moindre des choses pour la première destination réceptive… Et par où commencer, si ce n’est par la formation ? De quoi changer enfin l’image de l’accueil au sein de la population française et redonner ses lettres de noblesse au secteur. La professionnalisation est en marche, mêlant innovation technologique et expertise métier (lire aussi l’interview de Christian Mantei p. 14). L’enjeu est de taille à l’heure de créer des emplois, notamment pour les jeunes diplômés. En gardant à l’esprit un objectif : le service au client.

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