En février 2018, les sas de contrôle automatisé aux frontières de Marseille-Provence doivent permettre aux possesseurs de passeports biométriques d’accélérer les contrôles.
Entrer et sortir de l’espace Schengen sans stress, sans queue interminable… C’est le pari de l’aéroport Marseille-Provence qui vient d’investir 2 M€ dans le déploiement de 23 sas Parafe début 2018. « Depuis l’attaque du Bataclan, nous avons l’obligation de contrôler les passagers européens », explique Denis Corsetti, directeur des opérations de l’aéroport Marseille-Provence. Ce flux supplémentaire de voyageurs a incité l’aéroport va investir dans ces appareils de contrôles ultra sophistiqués dont l’ergonomie a été entièrement repensée et dotés d’une nouvelle technologie. « Aujourd’hui le Sas est totalement ouvert pour que le passager soit le moins stressé possible. Des écrans détaillent les manipulations consistant à scanner le passeport et poser son index. La biométrie joue un rôle très important. Ces nouvelles technologies permettent d’accélérer le passage avec un temps moyen de 12 secondes », explique Stéphane Clayette directeur régional PACA de Gunnebo. Ce fabricant Suédois, associé à l’Imprimerie Nationale pour les algorithmes de reconnaissance biométrique, se déploie à Paris (87 sas en 2021), Lyon (20 sas) et bientôt Nice.
Si jusqu’à présent, seuls les possesseurs français de passeports biométriques étaient autorisés à accéder à cette automatisation des contrôles aux frontières, les accords bilatéraux signés il y a tout juste deux mois avec la Belgique, l’Allemagne et le Luxembourg permettent à leurs ressortissants d’utiliser Parafe. Une étape puisque de nouveaux accords pourraient être signés. Précurseur de Parafe avec quatre Sas installés en 2012, Marseille souhaite également être un des tout premiers aéroports français à exploiter la technologie de la reconnaissance faciale.