A l'occasion de la présentation de ses voeux, Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs, a fait part de son inquiétude quand au stationnement des autocars à Paris.
L'année 2018 a été riche en dossiers épineux pour la FNTV, mais le président a pu se féliciter des avancées sérieuses sur la plupart d'entre eux, qu'il s'agisse de formation, de réglementation, de représentativité, d'engagement écologique... Les négociations sont même engagées avec les partenaires sociaux sur la révision de la grille des salaires.
Mais un sujet a du mal à passer, celui des relations avec la mairie de Paris. Dans un récente réunion du Comité de la destination Paris, l'adjoint au Maire pour le Tourisme, Jean-François Martins, a fait preuve d'une étonnante rigidité sur le futur accès des autocars en centre-ville.
Après avoir réussi à négocier un report de la limite d'accès de tous les véhicules roulant au diesel de 2020 à 2024, la FNTV a reçu de plein fouet le message que de nouvelles mesures seraient prises pour qu'aucune augmentation de trafic n'intervienne après cette date. Une forme de numerus clausus semble devoir s'appliquer pour que le nombre d'autocars qui puissent stationner ou circuler dans Paris reste stable, voire en diminution.
"C'est un méconnaissance totale de l'apport que notre profession contribue à l'activité et l'attractivité touristique de la capitale et des efforts engagés depuis longtemps pour utiliser des véhicules propres", martèle le président. Il s'agit d'un dossier important auquel va devoir une nouvelle fois s'atteler la Commission Tourisme présidée par Cyril Darbier pour retrouver du bon sens économique.