Le dernier rapport trimestriel de l’Arafer indique que les lignes d’autocar libéralisées ont été empruntées par 7,1 millions de voyageurs sur l'année 2017.
Depuis l’ouverture du marché à l’été 2015, ce sont 14 millions de passagers qui ont été transportés. En 2017, la fréquentation a progressé de près de 15 % par rapport à 2016 (900 000 passagers supplémentaires) et le chiffre d’affaires de 26 %. Toujours selon le rapport de l’Arafer, l’autorité de contrôle des transports, en 2017, le secteur a créé 258 emplois, et totalise 2 343 équivalents temps plein en fin d’année 2017, dont 86% de conducteurs.
Seul Eurolines a commercialisé trois nouvelles destinations au 4e trimestre 2017 : Annecy, Annemasse et Blois. L’offre de destinations reste stable chez FlixBus qui continue de couvrir près de 80% du réseau des lignes d’autocar libéralisées. A l’inverse, Ouibus a fortement réduit le nombre de ses dessertes au dernier trimestre 2017 (29 villes en moins), l’opérateur augmentant son offre pendant la période estivale lorsque la demande est au plus haut.
Fin 2017, 11 villes franciliennes étaient desservies par des « autocars Macron », dont 3 par les 3 principaux opérateurs du marché, Ouibus, FlixBus et Eurolines : Paris (366 trajets quotidiens), aéroport CDG (69 trajets quotidiens), aéroport d’Orly (30 trajets quotidiens).
Outre les trois autocaristes d’envergure nationale qui assurent 96 % des départs quotidiens, six autres sont actifs sur le marché mais exploitent des liaisons régionales ciblées : Actibus (aéroport de Grenoble), DMA Autocars et Keolis Sud Lorraine (vers la gare Lorraine TGV), Escapad’Kreol (aéroport de La Réunion - Saint-Pierre), Jacqueson (Réthelle, Reims – Paris) et Migratour (St-Jacques de Compostelle). Frethelle a cessé son activité entre l’aéroport Roissy CDG et celui de Beauvais.
Le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 26 % en un an pour atteindre 105,4 millions d’euros en 2017, contre 83,6 millions en 2016.