Le Collectif des Autocaristes Indépendants, membre du Groupement des autocaristes & tourisme français renouvèle ses demandes, aujourd’hui négligées par les autorités.
Une réunion en visioconférence s’est déroulée le 18 novembre regroupant des représentants du Collectif des Autocaristes Indépendants (CAI), de l'OTRE, de l'Unostra, de la FNTV, du ministère des Transports et de Bercy. Mais rien de concret n’en est sorti selon le communiqué du CAI.
Sa principale revendication est que l’activité spécifique « Tourisme » des transporteurs en autocars soit prise en compte. A ce jour, c’est plutôt la déception qui s’exprime dans la communication du Collectif : « depuis la manifestation organisée le 12 octobre à Paris (300 autocars en opération escargot) et à Caen (GATF), malgré les nombreux échanges avec le représentant du cabinet du ministre délégué aux PME, Alain Griset, aucune avancée notable n'a été constatée et pas la moindre mesure spécifique à destination du TRV Tourisme n'a été annoncée !!! Et ce, malgré les très nombreuses propositions et contributions qui ont été transmises par le CAI et le GATF ».
Rappel des revendications principales :
- La prolongation du dispositif d'Activité Partielle de Longue Durée (APLD), prise en charge à 100 % jusqu'au 30 juin 2021 au minimum.
- La nomination d'un médiateur « Banques et Assurances spécifiques au TRV Tourisme ».
- L'alignement de tous le « PGE » sur les critères du prêt tourisme avec 3 ans de carence et 10 ans de délai de remboursement en basant sur des taux bas et non pas entre 1,5 % et 2,5 % (ce sujet est éminemment vital économiquement).
- La PAT (Prime Autocar Tourisme) : la création d'une prime par autocar ''tourisme spécifique'' avec des critères d'attribution exigeants afin que n'en bénéficient que celles des TPE et PME du TRV Tourisme qui en ont un besoin vital économiquement.
- La création d'un code APE spécifique TRV Tourisme.
Le communiqué se termine par un cri d’alarme : « Il semble indispensable aux porte-paroles que le gouvernement mesure l'extrême urgence de la situation (...) La détresse des chefs d'entreprises des TPE & PME du TRV Tourisme est accentuée par l'absence de considération de la part du gouvernement autant que par l'absence de perspective de reprise économique. Ceux-ci sont plus que jamais unis dans le but de sauver leur activité, leurs sociétés autant que le maximum d'emplois de leurs salariés ».