Ensemble, Voies navigables de France (VNF), la Région Grand Est et les territoires traversés ont lancé une réflexion pour développer et valoriser le slow tourisme sur les voies et canaux du massif.
Pour mémoire, dans le plan de relance annoncé par l’État au titre de la mobilité, une enveloppe de 175 millions € est dédiée aux voies navigables, dont plus de 40 millions pour la région Grand-Est. Par ailleurs, le plan toujours en cours de modernisation financé par VNF apporte un financement supplémentaire de 140 millions € sur 10 ans, dont une part également dédiée au Grand Est.
Naissance du tourisme fleuvestre
Autant le Slow Tourisme s’est appuyé et s’appuie encore sur les randonnées pédestres et le cyclo-tourisme, autant l’avenir est en partie tourné vers les rivières, canaux et fleuves pour une activité de randonnée itinérante « fleuvestre », désormais au cœur de la stratégie vosgienne notamment, mais pas que.
Le président de la Région, Jean Rottner, très impliqué dans le Schéma régional de développement touristique, a annoncé que la Région Grand-Est est prête à participer au financement de l’ingénierie des projets des collectivités, VNF pouvant servir de support technique.
L’idée de joindre l’utile à l’agréable, de diffuser les touristes qui profiteraient des voies d’eau pour irriguer les territoires et les faire bénéficier davantage des retombées économiques. Une première initiative concrète a été prise par la communauté d’agglomération d’Épinal qui a commandé une étude à la Scet (filiale de la banque des territoires, bras financier de l’État) pour voir comment développer le tourisme sur le canal des Vosges et autour.