RDV Pro est le nouveau format lancé par le CRT de Bretagne qui a réuni 500 acteurs, socio-professionnels et institutionnels bretons, à Saint-Malo pour une journée rythmée par 8 temps forts animés par une dizaine d’intervenants.
Ce rendez-vous a permis d'aborder les grandes tendances 2022 et les enjeux de sortie de crise des acteurs de la filière touristique, dévoilés par Anne Gallo, la Présidente de Tourisme Bretagne.
La Bretagne est partagée entre consolidation des acquis et conquête de nouveaux clients qui s’accompagne d’un renouvellement de l’image touristique de la Bretagne
Au-delà d’une action renforcée d’accompagnement des acteurs de la filière, la stratégie de Tourisme Bretagne vise à renforcer l’attractivité de la Bretagne en tant que destination touristique durable et d’exception.
1. Faire du tourisme durable non pas une contrainte mais un vecteur d’innovation environnementale, sociale, culturelle, économique et territoriale
Depuis plus de 15 ans, Tourisme Bretagne porte une stratégie pionnière d’engagement environnemental dans le paysage touristique français (ex : démarche «en Bretagne sans ma voiture»). Face à la nécessité de la transformation du secteur, les orientations 2022/2025 intensifient ce positionnement et son partenariat avec l’ADEME pour proposer des outils de sensibilisation, de partage des bonnes pratiques (ateliers, webinaires, lancement des RDV Pro…) et un accompagnement individuel des acteurs de la filière dans leurs démarches et leurs recherches de financement (ex : Ecolabel Européen et Fonds Tourisme Durable).
2. Renouveler l’image de la destination et attirer de nouveaux visiteurs
L’enquête sur l’image de la Bretagne, pilotée par Tourisme Bretagne en septembre 2021, éclaire sur la perception des Français pour la destination : 94% d’entre eux ont une image positive de la Bretagne. Elle confirme que le travail de différentiation mené ces 10 dernières années a bien fonctionné : 66% d’entre eux l’associent à un territoire ressourçant. «Nous devons encore, au-delà des idées reçues et des clichés touristiques, donner à voir tous les potentiels de la destination. La Bretagne, créative, intérieure ou insolite… une partie de qui nous sommes et de ce qu’est la Bretagne n’est pas encore perçue alors même que l’identité bretonne est en perpétuel mouvement», ajoute Anne Gallo.
Ce travail d’image, porté par des actions visant prioritairement les nouveaux visiteurs, s’inscrit dans une logique de conquête et de renouvellement des segments de clientèle. Tourisme Bretagne concentre, ainsi, prioritairement son action sur les familles et les Dinks et notamment les jeunes actifs.
3. Contribuer à la désaisonnalisation et à la répartition des flux dans le temps et dans l’espace
Tourisme Bretagne souhaite contribuer à faire de la Bretagne une destination en phase avec les pratiques socio-touristiques d'aujourd'hui et de demain (itinérantes, expérientielles, innovantes, durables, digitales) mais aussi favoriser plus fortement une meilleure répartition des flux dans l’espace et dans le temps.
En ce sens, la stratégie de Tourisme Bretagne intègre de véritables partis pris de promotion et de communication tant sur les marchés travaillés que sur les cibles de clientèles ou sur les temporalités de communication. Sur le marché français, par exemple, les actions à destination des Dinks proposent de venir découvrir la Bretagne en dehors du cœur de saison (juillet/août) quand les actions visant les familles se concentrent sur les vacances scolaires mais invitent à découvrir des lieux hors des sentiers battus. A l’international, les actions se recentrent sur 6 marchés (Allemagne, Belgique, Espagne, Pays-Bas, Suisse, UK dont Irlande) et visent à allonger la période de séjour en Bretagne.
« A l’instar des actions menées pendant la crise sanitaire, l’objectif est de fédérer toutes les énergies autour de cette stratégie. Nous proposerons donc, en Bretagne, à tous les territoires une démarche collective et nous nous inscrirons également pleinement dans la campagne pan-européenne portée par Atout France sur les marchés européens », conclut Anne-Gallo.
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