Il s’agit en fait d’un double anniversaire qui va concerner l’église du Sacré-Cœur à Audincourt, construite il y a 70 ans et les 140 ans de la naissance de Fernand Léger, qui y a laissé sa magnifique empreinte.
Édifiée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale au cœur du quartier ouvrier dit « des Autos », cette église d’apparence dépouillée est en réalité une authentique œuvre de foi et d’espoir, digne de l’élan religieux du Moyen-Âge.
C’est aussi un modeste écrin, le plus discret possible, destiné à mettre en valeur de somptueux joyaux qui marquent l’art du XXe siècle. L’œuvre est collective, fruit d’un travail mené par un architecte (Maurice Novarina), un prêtre (Louis Prenel), quatre artistes – Fernand Léger aux vitraux de la nef et à la tapisserie du chœur, Jean Bazaine à la mosaïque du parvis et aux dalles de verre du baptistère, Jean Le Moal aux vitraux de la crypte, tous trois orientés par le Père Marie-Alain Couturier compagnon des Ateliers d’art sacré – et 120 familles de bénévoles !
À l’architecture austère marquée par la pureté de la géométrie, le Sacré-Cœur dévoile une grande nef sans bas-côtés ni chapelles latérales. Cette sobriété sublime la couronne de lumière faite des 17 vitraux qui racontent la Passion du Christ, imaginés par Fernand Léger et réalisés par le maître verrier Jean Barillet. L’éclat des couleurs donne au volume intérieur de l’église une splendeur incomparable.
Sur le site de l’office, vous pouvez lire le dialogue imaginaire entre l’artiste et un visiteur
https://www.paysdemontbeliard-tourisme.com/rencontre-imaginaire-avec-fernand-leger