La capitale « mondiale » de la Côte d’Azur figure désormais parmi les 49 sites français inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, aux côtés notamment de Paris, du Havre, d’Arles ou de Bordeaux. Au-delà de la reconnaissance, c’est un formidable outil d’attractivité.
La nouvelle serait presque passée inaperçue, car elle a été transmise en pleine torpeur de l’été fin juillet 2021. Elle est le résultat d’un effort important de la municipalité dirigée par Christian Estrosi, qui en avait fait un dossier prioritaire. Depuis que la candidature de « Ville de villégiature » a été présentée, 100 M€ ont été investis pour contribuer à l’embellissement, des monuments, des édifices religieux, des places, du Vieux Nice et naturellement de la Promenade des Anglais.
Le périmètre classé couvre 500 hectares, dont la vieille ville et tout le bord de mer. Le classement reconnaît le caractère presqu’unique d’une "villégiature d’hiver de riviera, influencée par sa situation au bord de la mer Méditerranée et sa proximité avec les Alpes"
Reconnaissance mondiale
Le président délégué de l’OT de Nice, Rudy Salles, se félicite d’abord de la reconnaissance de la beauté de la ville qui est affichée par le classement, et notamment pour son patrimoine architectural typique. Il s’agit pour les élus comme pour les responsables de l’OT, dont le directeur général Denis Zanon, d’exploiter ce « label » mondial et de le préserver en respectant un strict cahier des charges. Tous les travaux d’urbanisme devront être révisés à l’aune des exigences de l’Unesco et sous le contrôle des Bâtiments de France.
Nice, meurtrie pas l’attentat du 14 juillet 2019, et l’annulation successive des festivités du Carnaval, reçoit ainsi une très bonne nouvelle pour sa fréquentation future, qui peut aller au-delà des 10 millions de touristes annuels.
L’effet Classement mondial a été largement ressentie par les autres villes classées avant elle, comme Albi ou Arles.