Si on évalue avec une certaine précision le poids global du tourisme dans l’économie française – autour de 160 milliards d’euros – soit plus de 7% du PIB, la part du tourisme de groupe est plus délicate à cerner
Une approche pragmatique, par déduction, laisse augurer que le tourisme de groupe pèse son comptant de milliards. Mais il est plus intéressant, stratégiquement, de s’interroger sur son évolution, sur les attentes de ses différents segments pour voir si l’offre française est en adéquation suffisante pour en tirer le meilleur profit.
En feuilletant les pages du Memento du Tourisme, édité par la Direction Générale des Entreprises du ministère de l’Economie, on a une bonne idée de ce que pèse le tourisme dans le PIB français. Dans sa dernière édition, parue en novembre 2017 à partir des données 2016, le chiffre à retenir est celui de la consommation touristique intérieure. Elle s’élève à 160 milliards d’euros. Et encore, il faut se souvenir que c’est une « année noire » pour le tourisme français, qui a subi le contre–coup des attentats sanglants de 2015, en janvier et plus encore en novembre autour du Bataclan.
Peut-on apprécier le poids du tourisme de groupe ?
Mais ça, ce sont les données globales du tourisme en France, tel qu’il est consommé par des clients nationaux et nos hôtes de l’étranger. Dans ce volume global, quelle est la part du tourisme de groupe ?
La première réponse à cette question est d’en définir le périmètre. Les différents intervenants à la préparation du questionnaire qui a alimenté cette synthèse ont convenus d’une définition : le tourisme de groupe représente l’ensemble des flux de groupes – sans limite de taille - sur le territoire national français, en provenance de France et de l’étranger, pour motivation de loisirs (à l’exclusion du tourisme d’affaires) pour des excursions à la journée ou des séjours de plus longue durée, dès lors que ces flux donnent lieux à des prestations spécifiques, considérées comme des « produits touristiques » : transport + restauration + activité + visite + hébergement (au minimum deux prestations couplées) et qu’il y a en face des prestataires un responsable unique pour le groupe.
La suite de l'enquête et ses annexes sont à lire dans le N°78 de Bus&Car Tourisme de groupe d'octobre 2018