Portée par une bonne saison dans ses stations et une solide performance dans ses parcs de loisirs, la Compagnie des Alpes, leader mondial de l'exploitation des domaines skiables, a enregistré un bénéfice net record à 62,2 millions d'euros.
Le groupe compte onze stations de ski (Tignes, Val d'Isère, les Deux Alpes, les Arcs...) et des destinations de loisirs comme le Parc Astérix, le Futuroscope, le musée Grévin et les parcs Walibi.
Avec un bénéfice en progression de 8,8% sur un an, "c'est un très bon exercice 2018/2019, la concrétisation de notre stratégie d'investissement", a commenté le PDG Dominique Marcel, rappelant que la compagnie avait "investi plus d'un milliard d'euros en six ans" dans ses deux métiers.
Dans ses domaines skiables, il a pour objectif "d'accélérer sur le digital et notamment la +connaissance client+, de favoriser la création nette de lits et d'améliorer le taux d'occupation", sans oublier la lutte contre le changement climatique, souligne Dominique Marcel. "On est bien conscients que c'est un défi majeur et qu'il y a encore beaucoup de travail. Nous oeuvrons déjà pour limiter notre empreinte, sur le plan énergétique avec de l'électricité verte, mais aussi, par exemple, en récupérant des télésièges et téléskis qu'on démonte pour les remonter ailleurs, en limitant le nombre de pylônes et de câbles, ou en construisant des réserves collinaires" pour stocker l'eau, détaille-t-il.
Interrogé sur le "partenariat industriel" noué il y a un an avec le conglomérat chinois Fosun, Dominique Marcel a indiqué que son groupe "travaillait avec eux sur le projet de Skidome (une station de ski en intérieur, située dans la région de Shanghai, NDLR). Nous sommes toujours sur un projet de coentreprise. L'idée est d'avoir une coopération pragmatique, projet par projet".
Concernant la saison d'hiver qui s'ouvre, la Compagnie des Alpes indique que dans ses stations, l"'état des réservations connaît une dynamique un peu supérieure" par rapport à la même période il y a un an, et que les premières chutes de neige "permettent d'envisager une ouverture des domaines dans de bonnes conditions".