Il restait un petit espoir de tenir une « version light » de la Fête des Lumières lyonnaise, programmée du 5 au 8 décembre, mais les nouvelles restrictions et le couvre-feu ont eu raison de ce nouvel événement, qui s’ajoute à une longue liste d’annulations.
La décision de la Mairie était prévue pour mi-novembre, mais le couvre-feu et le passage en zone d’alerte écarlate ont eu raison du calendrier. Malgré les tentatives de Grégory Doucet, le nouveau Maire de la Capitale des Gaules, qui plaidait pour une version allégée (en préservant les illuminations sur quelques lieux), la situation sanitaire aggravée a balayé cette velléité.
Artistes et professionnels en déshérence
L’annulation confirmée est un nouveau coup extrêmement dur pour tous les artistes qui contribuent à la Fête des Lumières, et pour tous les hôteliers et restaurateurs déjà exsangues après des mois de confinement et des semaines de couvre-feu.
Mais la seconde vague de contamination fait craindre le pire à l’Agence Régionale de Santé qui a pesé de tout son poids dans la décision.
Après le Sihra (hôtellerie-restauration), Autocars Expo, Equita et la Saintélyon, course mythique de nuit entre Saint-Etienne et Lyon, la liste n’en finit plus de s’allonger de toutes les annulations qui vont faire perdre des dizaines, voire des centaines de millions d’euros de retombées économiques,