La tradition remonte à 1852, et l’hommage rendu à la Vierge Marie pour avoir éloigné la peste, mais la dimension festive et artistique est plus récente. La Fête des Lumières est aujourd’hui l’événement majeur du calendrier lyonnais qui a attiré 1,8 million de spectateurs l’an dernier.
Tout est prêt et le maire Gérard Collomb accueillait la veille du démarrage des festivités les délégations étrangères et les journalistes de toute la planète. Tout en rappelant la dimension nationale, voire internationale de l’événement, il escomptait subir le contrecoup de la grève des transports. Il sera difficile du 5 au 8 décembre de battre le record de fréquentation de l’an passé et d’atteindre le cap espéré des 2 millions.
Les Lyonnais – et les plus courageux des visiteurs – y trouveront sans doute leur compte avec une gestion des flux moins complexes.
La fête sera pourtant magnifique, comme à son habitude. La régie municipale qui prend en charge l’organisation a fait les choses en encore plus grand avec 35 sites répartis dans toute la ville : de la place Bellecour à la place des Terreaux, des berges de la Saône au parc de la Tête d’Or… 75 artistes locaux et internationaux ont imaginé des animations lumineuses poétiques, symboliques, technologiques et toujours spectaculaires.
La Fête des Lumières a permis de mettre la capitale des Gaules sur la carte touristique mondiale. Elle a donné naissance à un réseau, Luci, qui réunit plus de 35 villes dans le monde pour partager l’expérience de gestion de la lumière et profiter du savoir-faire lyonnais dans l’organisation d’événements de grande ampleur.
La réputation est planétaire de Quito à Shanghai, de Pétersbourg au Japon, drainant chaque année de nouvelles délégations et des cohortes de visiteurs, générant une forte activité supplémentaire pour les agences réceptives et toutes les professions touristiques.