La ville de Lyon vient de communiquer sur la réflexion conduite par la nouvelle équipe pour maintenir l’événement majeur d’animation de la Capitale des Gaules, dans le contexte de la crise sanitaire et de son évolution.
« La Ville de Lyon travaille en responsabilité à une formule repensée et adaptée de la Fête des Lumières, véritable pilier du patrimoine immatériel lyonnais », débute le communiqué de la mairie. Attaché à cette tradition célébrée chaque année du 5 au 8 décembre, l’exécutif municipal envisage ainsi plusieurs scénarii qui permettraient de maintenir l’événement : « notre pari, c’est d’arriver ensemble à faire reculer l’épidémie d’ici le mois de novembre », explique Grégory Doucet, le nouveau maire de Lyon. Cette nouvelle formule impliquerait le déplacement de certaines installations dans quelques parcs dont la typologie est propice à la présentation distanciée des œuvres, à la création de circuits de déambulation, à la gestion maitrisée de l’accès et des flux.
Comme l’explique le communiqué de l’équipe municipale, ce pari repose sur la possibilité d’autoriser à nouveau des rassemblements publics d’une jauge maximale de 5 000 personnes. Les adaptations nécessaires pour organiser les mouvements du public lors de l’évènement seraient à l’image des procédures déjà mises en œuvre par les établissements culturels de la Ville de Lyon, les musées comme les salles de spectacles.
« Cet axe de travail prend en compte le point d’équilibre fragile entre la nécessité de nous protéger, étant toutes et tous en position de responsabilité dans l’évolution de l’épidémie, et la nécessité du « vivre ensemble », plus que jamais primordial. Malgré tout, si le contexte nous l’impose, nous reporterons la Fête des Lumières », conclue Grégory Doucet.