Alors que le tourisme urbain est largement sinistré et avec lui l’hôtellerie et les résidences urbaines, le groupe Adagio, filiale commune d’Accor et Pierre&Vacances, tire son épingle du jeu en raison de sa présence régionale et européenne.
La mise en avant de l’autonomie du client en appart’hôtel a servi d’argument pour se démarquer de l’hôtellerie classique. Pour autant, les résidences Adagio n’ont pas échapper à la baisse du tourisme dans les grandes métropoles. La saison a été contrastée avec des performances réalisées grâce à la flexibilité de la réservation en toute dernière minute, devenue une habitude des clients.
Les zones les plus favorables pour l’été ont été les littoraux breton et normand (avec près de 80% de remplissage) battus par le littoral méditerranéen et la montagne, dont Annecy, dépassant les 90%.
Retard des capitales européennes
Ce ne fut pas le cas des métropoles d’affaires et autres capitales européennes, comme Liverpool ou Paris, qui ont perdu leurs clientèles corporate et internationale, soit près des deux tiers.
Les dirigeants du groupe sont soulagés car la diversité des clientèles (notamment les familles) ainsi que la forte présence des établissements sur tout le territoire a permis de faire face à cet été incertain.