Le groupe de loisirs va devoir composer avec plusieurs vagues successives d’assignation au tribunal pour non-paiement des loyers pendant le confinement. Une procédure de conciliation est en route.
Les propriétaires individuels qui ont investi dans des bungalows, qui sont ensuite confié en bail à Pierre&Vacances pour les louer et assurer des revenus, sont en train de se regrouper pour faire valoir leur droit. Plusieurs centaines de ces propriétaires des Domaines des Bois-Francs, des Hauts de Bruyère, des Trois Forêts et du Bois aux Daims ont confié leur intérêt à Me Patrick Tambet qui réclame en leur nom le paiement de plus de 2 millions d’euros de loyers en retard du 1er trimestre 2020.
De son côté, Pierre&Vacances Center Parcs argue du fait que les bungalows n’ont pas pu être loué du fait de l’interdiction imposée par l’Etat et tente de faire jouer un cas de force majeure. Il semble pourtant que les loyers soient dûs et que le groupe ne fait que retarder l’échéance.
D’autant, qu’il n’est pas face au plus gros de ses problèmes avec une dette qui s’est accumulée de manière très sensible, passant de 130 à 330 millions d’euros, en grande partie à cause du PGE de 240 millions d’euros. Pour ne pas être en situation de cessation de paiement, il a engagé auprès du tribunal de commerce une procédure de conciliation pour trouver un « arrangement viable » avec les principaux créanciers.