Le secrétaire d’État en charge du Tourisme a confirmé, à la sortie d’une réunion du Comité de filière Tourisme, que les chiffres étaient bien orientés et qu’il était temps de mettre un coup d’accélérateur sur la promotion.
Selon les informations glanées par le ministre auprès des instances professionnelles du Comité de filière, la prochaine saison se présente sous les meilleurs auspices. Pour le GNC et l’Umih, représentant l’hôtellerie, la situation s’améliore sans être encore brillante du fait de l’absence des étrangers, 30% de taux d’occupation en moyenne en mai, contre 66% en 2019 (20% seulement à Paris). En revanche, les gîtes font un tabac et battent même des records de réservation de 2019, en avance de 10 points sur les chiffres d’il y a deux ans. De même pour l’hôtellerie de plein-air qui a aussi pris de l’avance sur les réservations estivales comparées à 2019.
Le socle domestique répond bien
Bref, le ministre se félicite que la clientèle domestique française soit au rendez-vous et privilégie, cette année encore, les départs nationaux (même si les Entreprises du Voyage font état une forte reprise des ventes dans les agences depuis mi-mai). Pour rattraper les pertes cumulées depuis plus d’un an, il serait bon que les visiteurs étrangers retrouvent le chemin de la France.
C’est la justification de la campagne « What Really Matters », lancée par Atout France sur 1à marchés prioritaires de proximité à la fois pour stimuler les séjours du prochain été et, peut-être encore davantage l’arrière-saison jusqu’à l’automne, quand les conditions sanitaires seront encore plus favorables pour augmenter notamment la venue des groupes hors période de pointe.
Une tournée européenne
Dès la semaine prochaine, Jean-Baptiste Lemoyne va réunir en visio-conférence les ambassadeurs des 20 pays Europe et d’Amérique du Nord qui sont les principaux émetteurs de touristes pour leur faire le point sur la situation et donner des informations pratiques que les conditions d’accès à notre territoire, selon que le pays est considéré comme en zone verte, orange ou rouge.
Ce sont ces mêmes informations et des messages plus convaincants sur l’intérêt à revenir vite en France que le ministre va diffuser auprès des professionnels et des médias locaux dans sa « tournée européenne » à compter de mi-juin dans plusieurs pays proches. Il a notamment pris conscience que la concurrence des pays d’Europe du Sud était et sera encore plus rude, car chacun veut regagner des parts perdues.
Parallèlement, il se félicite des actions à plus long terme engagées au titre du Tourisme durable, tant par le lancement de la consultation citoyenne que l’appel à projet auprès des start-ups dans le domaine.