« Plus d’autocar au diesel, en rang d’oignon devant les grands magasins, devant les sites touristiques comme à Montmartre », explique le candidat à la candidature Benjamin Grivaux.
A l’occasion d’une visite dans les bureaux de Plume Labs, une startup qui développe un capteur individuel pour mesurer la pollution de l’air ambiant, la caméra de France 3 Ile-de-France a capté l’une des premières déclarations de Benjamin Griveaux : « C’est d’abord une pollution visuelle et aussi une pollution industrielle. C’est un engagement que je prends ». Il poursuit : « On a entre 1 500 et 2 000 autocars chaque jour avec le tourisme à Paris. Est-ce qu’on peut trouver des parkings-relais ? Faire des navettes ? Comment avoir des bus un peu moins polluants, voire électriques ? Ça permettra aussi aux Parisiens de mieux respirer. C’est quelque chose de très concret. »
La FNTV n'a pas manqué de réagir dénonçant une "position dogmatique" qui ne connaît pas la réalité de l'activité. Dans son communiqué la fédération rappelle que l’autocar « est un mode de transport en commun répondant aux exigences d’une mobilité responsable et durable (...) qui évite à lui seul la circulation d’environ trente voitures ».
Cet engagement est d'autant plus évident depuis la généralisation de la charte Objectif CO2 « qui favorise la transition énergétique et le renouvellement de leur parc d’autocars au profit de véhicules à faibles émissions dont les performances énergétiques sont reconnues ».
C'est aussi un enjeu économique que la Ville a un peu trop facilement tendance à oublier, tenant pour acquis les « plus de 12,5 millions de voyageurs viennent à Paris en autocar, générant des retombées économiques chiffrées à plus d’un milliard d’euros. Le tourisme par autocar est un contributeur actif des activités touristiques auxquelles il apporte chaque jour des millions de clients : hôtels, restaurants, commerces, grands magasins, sites touristiques, établissements culturels, centres de congrès… »
Il reste à Benjamin Griveaux d'obtenir l’investiture du parti La République en Marche face à ses quatre concurrents au sein du mouvement : Mounir Mahjoubi, Anne Lebreton, élue du 4e, Cédric Villani et Hugues Renson, tous les deux députés. Décision en juin prochain.