Tous les secteurs d’activité faisant partie des listes S1 et S1bis, directement et indirectement liés au Tourisme, et faisant face aux difficultés crées par les nouvelles mesures sanitaires, sont éligibles aux aides réactivées et élargies.
Une réunion autour de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et de Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué au Tourisme, a permis de clarifier les mesures qui sont consacrées au soutien de l’économie touristique. Les entreprises prévues sur les listes S1 et S1bis bénéficieront de l'activité partielle sans reste à charge avec une base de déclenchement élargie : "toutes les entreprises qui auront perdu 65% de leur chiffre d'affaires, contre 80% jusqu'à présent, seront éligibles au remboursement de l'activité partielle à 100% sans reste à charge".
Par ailleurs, le dispositif de prise en charge des coûts fixes, réservé jusqu'à présent à un nombre limité d'entreprises (événementiel, loisirs indoor, traiteurs...), sera quant à lui élargi à l'ensemble des entreprises du tourisme également sur les listes S1 et S1bis. Le seuil d'accès au dispositif de prise en charge de l'intégralité des coûts fixes est lui aussi abaissé, à 50% de pertes de chiffre d'affaires, contre 65% auparavant.
Le ministre a par ailleurs promis d'accélérer les procédures de remboursement pour les sommes inférieures à 50.000 euros. Il reste sur la table deux requêtes du secteur Tourisme, que le ministre a promis d'examiner :
- l'exonération de charges pour les entreprises qui auraient perdu 65% de leur chiffre d'affaires ou qui seraient l'objet de mesures de restrictions sanitaires,
- le rallongement de la période de remboursement des prêts garantis par l'État déjà accordés.
Une première réponse a été apportée au second sujet puisque les entreprises pourront choisir entre deux options : allonger la période de remboursement à compter d’avril prochain jusqu’à 10 années pour les plus fragiles, ou garder la période originelle mais débuter le 1er remboursement six mois après la 1ère exigibilité, histoire de se refaire une trésorerie en saison estivale.
"Beaucoup d'entreprises, notamment les plus petites d'entre elles, les TPE, des artisans, des commerçants, redoutent de ne pas arriver à faire face à l'échéance du printemps prochain, en termes de délais de remboursement et en termes d'échéancier de remboursement. Je vais donc regarder dans les heures qui viennent la réponse que nous pouvons apporter sur cette question", a indiqué Bruno Le Maire.