Un premier bilan provisoire vient d’être présenté par l’observatoire du tourisme du CRT du Centre Val de Loire. Malgré des atouts indéniables, la fréquentation accuse le coup.
Les différents tableaux font état d’une résilience inégale selon les activités. La région profite habituellement de deux piliers majeurs qui soutiennent sa fréquentation touristique : le patrimoine historique et architectural de ses « grands sites » et la pratique douce le long notamment de la Loire à Vélo.
Sur ces deux plans, les résultats sont naturellement en baisse, malgré quelques sursauts épisodiques. Ainsi, de janvier à décembre 2020, la fréquentation des grands sites a titillé les 2 millions d’entrées sans les dépasser. « La fréquentation était forte en début d’année et laissait présager une bonne saison », explique l’observatoire. « Les célébrations des 500 ans de Renaissances avaient particulièrement dynamisé les entrées dans les Grands Sites de la région en 2019 ». De fait, par rapport à 2019, la baisse des visiteurs a été constante malgré un été plutôt satisfaisant, mais les nouvelles restrictions de l’automne ont conduit, sur l’ensemble de l’année, à une baisse de 45% de la fréquentation touristique
La Loire à vélo résiste
Si le début de saison est plutôt en retrait, dès les mois d’été la reprise est dynamique et
« des records historiques de fréquentation journalière ont même été atteints sur certains compteurs. L’été indien a permis aux cyclistes de profiter encore un peu de La Loire àVélo (+9% de fréquentation en septembre). Les vacances de la Toussaint ont permis de booster la fréquentation jusqu’au nouveau confinement. Comme en mai, c’est l’assouplissement des consignes sanitaires, et notamment la limite des déplacements, qui débloquent la fréquentation en fin d’année permettant ainsi de terminer sur une note positive. Le bilan est finalement satisfaisant avec un recul limité à 6% des passages sur l’ensemble de l’année.
Quelque 325 M€ d’impact
Le CRT s’est livré à un exercice de comparaison avec les saisons précédentes par grandes catégories d’activité pour mesurer le manque à gagner en raison de la pandémie de Covid19. Il arrive à une somme proche des 325 millions d’euros qui ont manqué entre mars et décembre à l’économie régionale.
Tableau détaillé : Calcul du manque à gagner
https://www.perseus-web.fr/nar6/uploads/impact-covid-19-region-departement-maj-decembre2020.pdf