La nouvelle présidente de l’office de tourisme de Strasbourg, Michèle Kannengieser, a présenté la stratégie touristique de l’Eurométropole qui veut désormais inclure les territoires dans un rayon de 250 km, y compris en Suisse et en Allemagne.
La présidente considère que Strasbourg et sa région proche ont trop longtemps vécu confortablement sur des acquis, aujourd’hui fragilisés par la crise. Elle estime que l’offre de la métropole ne doit plus se résumer au patrimoine historique et culturelle, à la route des vins et aux marchés de Noël. Sa nouvelle stratégie veut s’appuyer sur un territoire plus vaste et une offre plus diversifiée, voire participative, qui justifie son nom d’Eurométropole.
Dès lors, la réflexion est engagée au sein de quatre commissions, présidées chacune par des membres élus et professionnels de l’Office de tourisme de Strasbourg et sa région (OTSR). Elles ont pour mission de proposer de nouvelles directions en exploitant les richesses du bassin rhénan, en cultivant des partenariats avec les voisins allemands et suisses.
Pertes considérables
Le temps est à la reconquête car la destination a perdu près de 70% de son activité, qui génère en « temps normal » quelque 7,5 millions de nuitées annuelles, 500 millions d’euros de retombées économiques et 15 millions d’euros de recettes fiscales.
En élargissant son rayon d’action, l’OSTR compte bien dynamiser la reprise le long de l’axe rhénan de Bâle à Karlsruhe en passant par Baden-Baden, soit un bassin de population supérieur à 6 millions.