A quelque chose malheur est bon ! Derrière ce dicton, il y a une réalité qui a été perçue dans les régions, territoires et terroirs, une envie de se retrouver, de partager, de s'évader à proximité. Souhaitons qu'en 2022, l'éphémère s'installe pour de bon.
Dans sa fable des animaux malades de la peste, La Fontaine écrivait : ils n'en mourraient pas tous, mais tous furent frappés. Et c'est bien ce qui nous est arrivé depuis deux longues années, que l'on aimerait tant mettre enfin entre parenthèses.
Oui, c'est vrai, tous furent frappés et personne ne peut prétendre avoir complètement échappé aux conséquences de la pandémie, des confinements, des restrictions de circulation ou de consommation. Mais tous n'en sont pas morts et loin de là, car une nouvelle distribution des cartes touristiques a accompagné les mesures sanitaires et la réflexion des Français quant à leurs activités et à leurs vacances.
Reconnaissons-le les "terroirs" ont été les grands gagnants de cette nouvelle approche d'un tourisme plus lent, plus responsable, plus convivial, plus authentique, plus expérientiel... et encore de nombreux autres qualificatifs qui font le bonheur des prospectivistes et des futuribles.
Pour certains, pour moi aussi, l'interrogation est manifeste sur la permanence du phénomène. Feu de paille conjoncturel et circonstanciel ou tendance de fond ? La question devrait trouver un début de réponse en 2022, avec l'espoir d'un retour à une situation plus normale et à des choix plus réfléchis que contraints.
Alors je ne peux que vous souhaitez de savoir exploiter ces nouvelles opportunités. La France est riche de sa diversité, de ses professionnels, de ses atouts naturels, culturels, gastronomiques et festifs... Saurons nous, saurez-vous les mettre en musique et les rendre accessibles au plus grand nombre ?
Je vous le souhaite de tout mon coeur, avec la promesse de vous accompagner toute l'année 2022 pour suivre à la fois la transformation et la distribution des "produits France" qui nous feront sortir plus fort de la crise.
Très cordialement et très chaleureusement
Bruno Courtin
Editeur délégué