Via le département RATP Dev, dédié à toutes les activités qui s’éloignent de la mission prioritaire du transport de voyageurs, la RATP reprend l’activité de visite touristique en bus à impériale, opérée avec l’Open Tour, qui n’a pas survécu à la crise.
S’il est vrai que ces tours en bus à impériale étaient surtout fréquentées par la clientèle internationale – encore largement absente de la capitale – la RATP croit à l’avenir de cette activité complémentaire de sa mission de service public. Elle reprend donc les circuits avec une nouvelle entité et une nouvelle marque Tootbus, qu’elle exploite déjà à l’étranger, principalement au Royaume-Uni.
La volonté est de diversifier et d’enrichir la notion de visite touristique, en allant au-delà d’un simple circuit commenté mais en cherchant à inventer des visites thématiques (Insolite, Nuit, Vintage..).
La flotte initiale de Tootbus Paris, qui vient tout juste de démarrer ses premières visites, est composée de 15 véhicules à impériale, dont 9 électriques et les autres alimentés en bioGNV. La RATP veut montrer l’exemple de la suppression de la motorisation diesel en centre-ville avant la date fatidique de 2024, imposée par la Mairie.
Principe du « hop-on hop-off »
Le principe de fonctionnement de l’ex-Open Tour est conservé, avec l’achat d’un pass valable 1, 2 ou 3 jours, et permettant de monter et descendre à sa guise dans les autobus aux différentes stations réservés. Toobus Paris en compte 10 à ce jour, à proximité immédiate des principaux monuments ou sites touristiques de la capitale.
La rentabilité des opérations dépendra aussi des conditions de concurrence sur le marché. La situation reste floue puisque les règles d’autorisation de circulation n’étaient pas très claires entre la Région et la Ville de Paris. La crise est passée par là, mettant déjà fin à la présence de l’Open Tour, et secouant les autres opérateurs Big Bus Tours et City Sightseeing.