ResoColo, réseau national d’organisateurs de séjours vacances ou linguistiques pour mineurs, est une association composée d’entreprises, de SCOP ou d’associations impliquées dans le "tourisme pour les jeunes", qui craignent pour leur survie.
La vingtaine d’adhérents du réseau sont tous sont des professionnels reconnus, bénéficiant des mêmes garanties ou des mêmes labels que les acteurs du secteur adulte (Atout France, CEDIV, Les Entreprises du Voyage...). Ensemble, il représente plus de 80 000 départs en vacances et près de 80 M€ de CA chaque année.
Ces « TO pour jeunes" revendiquent d’être « des organismes vivants qui portent des valeurs fortes et les font vivre à travers tous leurs projets. Des valeurs socio-éducatives, culturelles et citoyennes qui permettent d’éveiller les enfants et les jeunes au vivre ensemble, au faire ensemble, au partage et à la découverte ».
L’annulation pour cause de Covid-19 de tous les voyages du printemps 2020 portant sur plus de 800 000 jeunes, ne devait pas remettre en cause les séjours et colonies des vacances d’été. Est-ce toujours le cas ?, s’interroge le réseau. Car outre l’envie des parents de voir partir leurs enfants, et celle de découverte pour ces derniers, ce sont des milliers de prestataires d'activités, de services, de structures d'hébergement et d’espaces culturels qui sont directement concernés par la reprise des séjours vacances.
Resocolo se veut absolument rassurant pour les parents en affirmant que « les mesures de protection seront appliquées et que les différentes dispositions légales protègent leurs frais d'inscription. Dans le cas d’un report des séjours, ils bénéficieront d'un « Avoir » valable 18 mois, assorti d'un remboursement intégral s’il n’est pas utilisé ».
L’espoir est là, veulent croire les adhérents, si une sortie de crise sanitaire se profile avant l’été et que les collectivités, les parents et les fournisseurs conjuguent leurs efforts.