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Allianz Global Assistance veut se faire un nom dans l’assurance voyage


Publié le : 23.05.2016 I Dernière Mise à jour : 09.10.2024
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Allianz Global Assistance va bénéficier prochainement d'un site BtoC à son nom. ©DR I Crédit photo

Le groupe cherche à pousser cette marque en BtoBtoC au niveau mondial en parallèle de Mondial Assistance et redresser cette branche pour retrouver la rentabilité.

Allianz Worlwide Partners a présenté aujourd’hui à Paris les résultats et perspectives de ses différentes activités dont l’assistance et l’assurance voyage qui pèse 576,5 M€ dans l'Hexagone en 2015, soit une croissance de 8% comparé à 2014. Le groupe possède ainsi des accords avec Thomas Cook, Air France, Easyjet, Pierre & Vacances, Europcar, Enterprise, ADA, les Gîtes de France…

Toutefois, dans le cadre du nouveau plan stratégique "#2018", le groupe entend désormais mettre en avant la marque Allianz Global Assistance auprès des acteurs du voyage en BtoB comme en BtoC, Mondial assistance devant être plutôt destinée aux acteurs de la banque et de l’assurance. C’est ainsi Allianz Global Assistance qui figure sur le site grand public d’Air France. Un nouvel accord avec un grand opérateur (Voyages-sncf.com selon nos informations) entrera en outre en service à compter du 28 juin prochain.

"Allianz Global Assistance est destinée à des acteurs qui ont une activité européenne voire mondiale. Nous allons capitaliser sur cette marque car nos clients veulent une marque mondiale. Mondial a en outre du mal à être prononcée dans certaines langues", justifie Rémi Grenier, président d'Allianz Worlwide Partners. "Les clients (BtoB) qui veulent conserver la marque Mondial Assistance lors du renouvellement de leur contrat pourront toutefois le faire", prend-t-il soin de préciser.

Une stratégie digitale proche du client

Allianz Worlwide Partners entend par ailleurs redresser son activité assurance voyages dont "la rentabilité est tout juste à l’équilibre". Et Rémi Grenier de préciser : "Nous enregistrons une augmentation de l’activité en France mais avec une profitabilité à améliorer".

Cette politique de retour dans le vert passera d’abord par un renforcement des services attachés aux produits. "Il faut donner de la valeur à l’assurance voyage qui est souvent perçue comme un mal nécessaire", explique-t-il. Dans un monde connecté, le groupe entend ainsi se rapprocher du client au travers par exemple de l’application "Voyage Zen" de Mondial Assistance qui a déjà été téléchargée 50 000 fois.

La deuxième action sera de baisser les coûts opérationnels en développant une activité globalisé et non par marché. "Il faut avoir une réponse globale pour des acteurs qui sont devenus globaux", considère le dirigeant. La troisième sera de baisser les coûts médicaux et, plus particulièrement, aux Etats-Unis où ceux-ci peuvent rapidement s’envoler. Le groupe via Allianz Canada a ainsi obtenu des réductions de prix sur les hôpitaux aux USA. "Nous devons mieux gérer les dossiers et profiter des filiales qui ont une force de frappe importante afin de réduire le coût des sinistres", explique-t-il.

Plus de BtoC pour réduire les volumes de commission

Le dernier point et non des moindres sera de résister à la pression des distributeurs concernant les commissions. "Ceux-ci sont de plus en plus gourmands", considère en effet Rémi Grenier. Allianz Global Assistance va ainsi lancer un site d’assurance voyage en plus de Mondial-assistance.fr qui réalise déjà plusieurs millions d’euros de vente par an. "Le BtoC ne représente que 3% à 4% de notre CA dans l’assurance voyage mais cela permet de supprimer la commission versée aux intermédiaires. C’est l’un des moyens de retrouver une rentabilité suffisante", estime le dirigeant.

Si le groupe croît sur le marché c’est notamment au travers des cartes bancaires car le marché du voyage est présenté comme "mou" en raison des attentats et de la peur des clients de voyager dans certains pays à travers le monde. Allianz Global Assistance va de fait bénéficier de son accord avec Visa (où il remplacera Europ Assistance) qui lui permettra de gérer 32 millions de cartes bancaires dans l’Hexagone à compter du 1er janvier 2017 contre 10 millions actuellement. "Cet accord et l’augmentation du nombre de cartes gérées va permettre de générer des économies d’échelle", conclut Rémi Grenier.

Ce risque d’attentat et la volonté de certains clients de pouvoir annuler à la dernière minute par inquiétude va en outre pousser le groupe à développer de nouveaux services et couvertures.

S.J.
 

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