Le Syndicat national des sociétés d’assistance a présenté ses résultats de l'an dernier.
Nicolas Gusdorf, président du Syndicat national des sociétés d’assistance (qui représente 96% de l’activité des assisteurs en France), a dévoilé les résultats 2014 de l’assistance. Pour les quatre secteurs concernés, l’automobile, le médical/voyage, les services à domicile et les services d’information/conciergerie, le chiffre d’affaires a progressé de 0,27% en France (à 2,572 milliards d’euros) et de 4,5% dans le monde (à 6,660 milliards d’euros, France comprise).
Pour l’assistance médicale/voyage, on constate un chiffre d’affaires de 253 M€ (-10,7% par rapport à 2013). Une activité qui génère 9,8% du chiffre d’affaires global France (contre par exemple 61,8% pour l’automobile) et 2,1% des dossiers traités (179 546, soit -4,8% par rapport à 2013).
Cette baisse des interventions s’explique, entre autres, par le fait que dans un contexte économique difficile de nombreux Français sont restés en France ou dans les pays européens, dont l’Espagne et la Grèce. Côté séjours long-courriers, on note un attrait toujours continu pour les Etats-Unis, et une progression de l’Australie et de l’Indonésie.
De plus en plus d'applis
"Confrontés aux événements sociétaux, climatiques, aux catastrophes naturelles, les assisteurs construisent toujours des solutions pour y faire face", commente Nicolas Gusdorf. Parmi les évolutions du secteur, les nouvelles applications sur les smartphones offrent aujourd’hui tous les services de renseignements et d’aide aux voyageurs ainsi que le paiement en ligne des assurances et le stockage de documents utiles.
De même, de nouvelles garanties ont été créées pour répondre aux besoins issus de situations exceptionnelles (annulation toutes causes, retour anticipé, retour impossible…). Enfin, face à l’instabilité mondiale et à la recrudescence des risques internationaux, les assisteurs mettent en place des nouveaux contrats d’assistance pour "sécuriser" les voyageurs d’affaires et les expatriés (contrats spécifiques mobilité, gestion globale des risques de voyage…). "Nous restons très vigilants sur la révolution du tout connecté, la dimension humaine ne pouvant être écartée", conclut Nicolas Gusdorf.
Dominique Pourrias