Que ce soit Assurinco, Présence Assistance, Assur Travel et les autres, l’assurance voyages, dans 1OO% des cas, offrira systématiquement une meilleure protection pour les voyageurs
Les cartes bancaires, comme à leurs habitudes, savent communiquer. La crise sanitaire leur en a donné l’occasion. Elles ont très opportunément étendu leurs garanties voyages au Covid, donnant l’impression de l’exhaustivité de leur couverture risque. Elles l’ont fait savoir. Pourtant, la protection des cartes comporte de nombreuses failles.
D’où la nécessité pour les agences de voyages de faire valoir la différence avec leur propre assurance.
Quelle est la situation aujourd’hui ? Nous avons posé la question à Arnaud Gerard Co-Fondateur et co-Président d’Assur-Travel
Tour Hebdo : La Covid est manifestement dernière nous, malgré quelques petites alertes d’ici ou là. Comment se passe l’assurance voyages ?
Arnaud Gerard : Je vous le confirme : nos clients souscrivent un peu moins l’assurance Covid. D’abord c’est moins cher pour eux et ils sont passés à autre chose. Par contre cette dernière crise sanitaire a fait prendre conscience aux voyageurs de la nécessité de bénéficier d’une bonne couverture risque. Ce réflex est acquis depuis la pandémie ou pas un voyageur ne se déplaçait sans une assurance voyage. Nous avons gardé ce trend positif. Les ventes restent soutenues.
Tour Hebdo : Malgré la concurrence des cartes bancaires ?
Arnaud Gerard : Oui, car quelle que soit la situation, nos produits sont plus protecteurs. Je vous donne un exemple simple. Les banques assurent le risque annulation, mais que dans certaine situation extrême comme une maladie grave ou le décès d’un très proche. Chez nous, si notre client rate son avion par suite d’un incident avéré comme une crevaison ou une grève de transport, nous remboursons. Pas les cartes bancaires.
Tour Hebdo : Comment les agences peuvent-elles le savoir ?
Arnaud Gerard : Très simplement, nous leur fournissons un outil de comparaison interactif, mis à jour en permanence. Il suffit à l’agent de voyage de rentrer la carte de son client dans le système et d’un clic toutes les différences s’affichent. Le résultat sera toujours en notre faveur. Nous offrons systématiquement une bien meilleure protection.
Tour Hebdo : Même avec les cartes haut de gamme ?
Arnaud Gerard : Même la carte Infinit, la plus haut de gamme sera moinsdisante. L’agent de voyage peut en faire la démonstration en 10 secondes avec notre outil. Rien de plus simple pour lui que de proposer de vérifier la couverture risque. Depuis la pandémie les clients sont bien plus à l’écoute de conseil. À ce sujet nous proposons à nos clients des formations pour les aider à mieux répondre aux objections.
Tour Hebdo : Comment se portent les ventes ?
Arnaud Gerard : Avec la reprise, nous sommes repartis très fort en 2022. 90% des clients n’imaginaient pas partir sans assurance. En 2023 cette progression s’est quelque peu ralentie, mais reste soutenue. Aujourd’hui, nous avons dépassé de 15 % les ventes de 2019.
Tour Hebdo : Et par rapport à 2022 ?
Arnaud Gerard : Nous sommes à date à plus 17% et il se confirme que le mois de septembre/octobre deviennent d’excellents mois de vente.
Tour Hebdo : C’est nouveau ?
Arnaud Gerard : Oui, notre pic de vente, c’est généralement la fin de l’hiver et le début du printemps qui représentent 60% de notre chiffre d’affaires. Mais les clients voyagent maintenant différemment et se répartissent plus dans l’année.
Tour Hebdo : Comment se comporte le maché ?
Arnaud Gerard : L’Europe du Sud marche se montre particulièrement dynamique, les US aussi. Maurice est en hausse de qui compense la baisse de la Rep Dom suite à la désaffection d’Air France. Par contre, l’Asie à l’image de la Thaïlande et du Cambodge est encore à la traine.
Tour Hebdo : Et au niveau des prix ?
Arnaud Gerard : Ils ont beaucoup augmenté. Mais moins maintenant. La situation se stabilise.
Tour Hebdo : Et comment se comporte Assurtravel ?
Arnaud Gerard : Très bien. Comme je l’expliquais, nos ventes sont en forte progression. Nous avons recruté depuis 1 ans 10 personnes et porter nos effectifs à 40. Nous avons pu passer la crise sans trop d’encombres, car nous avons continué de travailler sur notre autre segment, celui des expatriés qui représente la moitié de notre business.