12 millions, c’est le nombre total de dossiers traités par l’ensemble de la profession en 2022, en hausse de 2,5 % par rapport à 2021. La reprise la plus spectaculaire est celle du voyage avec une augmentation du nombre de dossiers de plus de 50 %
On remarque une très forte reprise de l'activité assistance-voyage avec 342 580 dossiers soit +52 % vs 2021. Le secteur représente 3 % de l’activité.
Si le nombre de dossiers a été significativement plus conséquent cette année il n’a toujours pas retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire (375 000 en 2019).
L’envie de voyager a été forte bien que pondérée par une prise de conscience plus marquée des enjeux environnementaux. Cela se traduit par une augmentation des voyages en train et une diminution des voyages aériens moyens et longs courriers. Un comportement probablement renforcé par une réticence persistante à voyager loin après les perturbations de la crise sanitaire. A titre d’exemple, une société membre du SNSA explique « le nombre de dossiers à l’étranger représentait 73 % de l’activité médicale en 2019, alors qu’il représente aujourd’hui 56 % avec une activité France à un niveau record. »
Les déplacements automobiles, dans un périmètre se limitant à l’Europe ont, de fait, été plus nombreux. Forte remontée donc, de l’activité pour les voyages en France et en Europe. Forte reprise également des voyages au Maghreb.
L’activité reste toujours en deçà de celle de 2019 pour l’Asie et les Amériques. Demandes toujours plus importantes des garanties d’annulation et de flexibilité de la part des vacanciers pour modifier leurs voyages sans motifs. L’organisation des voyages se fait de plus en plus tôt pour optimiser les dépenses.
L'activité ski reprend avec de bonnes conditions d’enneigement et une importante fréquentation des stations. En outre, le SNSA souligne que l’activité estivale a été plus forte en juillet que d’habitude.
Pour le secteur du voyage, les principales complications ont été, le manque de personnel dans les aéroports et les difficultés récurrentes à trouver de la place dans les hôpitaux en France pour les rapatriements sanitaires, ce qui a parfois contraint les assisteurs à prolonger les hospitalisations des vacanciers à l’étranger.