L’archipel situé dans le golfe Persique cherche à s’imposer sur la scène touristique.
Connu notamment pour son circuit de Formule 1, le Bahreïn cherche à s’imposer davantage sur la scène touristique. La ministre de la Culture, Sheikha Mai Bint Mohammed Al-Khalifa, de cet archipel situé au large de l’Arabie saoudite est venue annoncer hier, à l’Institut du monde arabe à Paris, la nomination de Manama au titre de Capitale arabe du tourisme 2013.
Elu par l’ensemble des ministres de la Culture des pays arabes réunis au Yémen en 2011, le Bahreïn compte profiter de ce statut pour promouvoir son patrimoine et ainsi rivaliser avec les autres pays du Moyen-Orient. Une dynamique que la destination avait déjà amorcée en 2012, alors que dans les mêmes conditions, Manama avait été élue Capitale arabe de la culture 2012.
"L’année dernière nous avons posé les bases de la culture au Bahreïn en investissant massivement dans de nombreux sites, a expliqué la ministre. Aujourd’hui, ces investissements doivent servir de socle au développement du tourisme."
Seule la compagnie aérienne nationale, Gulf Air, dessert le Bahreïn au départ de Paris-CDG avec neuf vols par semaine. Elle transporte surtout des voyageurs d’affaires. Pour l’instant, le Bahreïn ne bénéficie d’aucun bureau de représentation en France.
Pauline Huaumé