D’abord c’est la haute saison. Ensuite la chaleur reste encore clémente et surtout les visites s’effectuent en toute tranquillité : les touristes français se faisant plus rare par crainte d’une éventuelle extension du conflit au Moyen-Orient
Et pourtant le calme règne dans tout le pays. Nous sommes de retour du Caire et nous pouvons l’attester.
La sécurité est assurée au Caire comme dans tous les lieux touristiques. L’impression est la même que lors de la visite des congressistes de Selectour en Jordanie en novembre dernier : le conflit touche une région limitrophe, mais ne dépasse pas la frontière. Les touristes, bien que moins nombreux, profitent à plein des merveilles du pays à découvrir.
Au Caire nous avons rencontré énormément d’étudiants français, qui insouciants, se baladent dans tous les petits restaurants de la capitale, trop heureux de profiter d’un change ultra favorable pour les étrangers.
C’est l’autre bonne nouvelle pour les visiteurs. La lire égyptienne a perdu 50% de sa valeur. Si c’est une tragédie pour le pays, en particulier pour acheter le blé ukrainien, ça représente une aubaine pour le touriste. Au Caire, un déplacement en taxis coûte 2 euros. Un dîner avec entrée, plat et dessert + bière ne dépasse pas les 10 euros dans les restaurants locaux. Une souris d’ordinateur 4 euros, etc.
La visite des pyramides de Gizeh, des tombeaux de Saqqazah, du site de Menphis est sereine et paisible. Même le musée national, habituellement noir de monde, se parcourt ‘’assez’’ tranquillement.
Les allemands, les Chinois, les Japonais et les Russes sont les plus nombreux à déambuler dans les rues. ‘’Moins les Français’’ se désespère notre taximan qui ajoute : « dites bien à vos compatriotes que l’Égypte est un pays sûr. D’ailleurs c’est chez nous que se négocie la trêve entre le Hamas et les Israéliens. Vous ne prenez pas de risque à vous promener dans les magasins ou les échoppes. L’Égypte est un pays ouvert, la preuve, tous ceux qui fuient la guerre dans un pays du Moyen-Orient choisissent l’Égypte comme pays d’accueil. Ce sont des millions de personnes. Si nous n’étions pas capables de leur garantir la paix, ils ne viendraient pas chez nous. »
C’est vrai que l’ordre règne. Le gouvernement dirige le pays avec une main de fer. C’est visible au Caire : la force policière ne se cache pas. À la moindre alerte place Tharir, ils peuvent intervenir en 2 minutes. Évidemment, vu le nombre de journalistes emprisonnés, le régime est loin d’être considéré comme démocratique. Mais nous avons constaté que ce n’est pas la préoccupation de l’homme de la rue. Il semble apprécier le gouvernement actuel. Si vous ne faites pas de politique, vous pouvez mener votre petit bonhomme de chemin sans être inquiété, sans les astreintes en tout genre du précédent gouvernement. Ce qui compte pour eux c’est la liberté d’agir sans contrainte et que l’ordre soit assuré. Incontestablement, il l’est.
Nous avons échangé avec un guide copte : il exerce sa religion en toute tranquillité. Il précise : « 20% de la population est chrétienne. Regardez le nombre d’églises que vous trouvez au Caire. Nous ne sommes pas dérangés pour ce que nous croyons. Mes filles sont à l’université et ne portent pas le voile.». C’est vrai qu’au Caire, le port du voile n’est pas la pratique majoritaire. Par contre, en province, c’est l’inverse : le voile est totalement majoritaire, même pour les jeunes. Mais peu de femmes revêtent la burqa intégrale.
Même les must de la ville du Caire se visitent tranquilement
Astuce
- Vueling dessert Le Caire depuis Paris-Orly à raison de 4 vols par semaine.
- Le vol ORY-CAI est actuellement affiché à partir de 110€ TTC (tarif valable sur tout l’été)
Le marché français est une priorité pour Vueling. La compagnie est le deuxième plus grand opérateur à l'aéroport d'Orly en termes de capacité et propose 29 destinations au départ de cet aéroport.