Réuni à Hammamet, le conseil d’administration élargi de Selectour Afat a confirmé la seule dénomination de Selectour pour le réseau, soulagée de sa juxtaposition avec Afat.
Sur les 17 administrateurs participant au scrutin, 12 ont voté la suppression d’Afat, 3 s’y sont opposés et 2 se sont abstenus.
Laurent Abitbol, président de Selectour Afat, avait choisi d’associer les délégués régionaux et les présidents de commission à ce conseil d’administration élargi, orienté principalement sur ce devenir de son appellation. Mais seuls les administrateurs ont participé au vote.
Auparavant, le président s’était appuyé sur une enquête représentative de la population mesurant la notoriété assistée des différentes appellations. Selectour a recueilli plus de 50%, Selectour Afat 35% et Afat 19%.
Si ce résultat final est un premier succès personnel pour le président du réseau, on doit se rappeler qu’il souhaitait sur cette question le plus large consensus et qu’il avait mis la barre à une quinzaine d’adhésions, voire 14, et que finalement, il doit se contenter de 12, soit les deux tiers des votants.
Vers une diminution du nombre de référencements
Mais le résultat est acquis. Parmi les premières conséquences de ce vote, le budget consacré à la prochaine campagne de publicité sera partagé en deux, avec les changements d’enseigne. la nouvelle appellation doit être acquise avant le prochain congrès Selectour de décembre.
Se profilent déjà les prochains chantiers du réseau Selectour. "La coopérative a été un bon système, mais il est arrivé au bout parce que nous ne sommes pas tous de la même famille", a expliqué Laurent Abitbol.
Un changement de modèle, voire de statut, est donc sur les rails avec une commission rétrécie à 5 ou 6 membres d’avis différents, avec certains administrateurs et dirigée par Jean-Marie Seveno. Elle devrait annoncer ses préconisations pour février 2017 et aboutir à une diminution du nombre des référencements.
Un autre dossier reste, en revanche, au point mort, celui de la recherche du troisième membre du GIE Havas Selectour : "C’est plus compliqué que je le pensais", avoue Laurent Abitbol, même si son ambition est intacte : "Passer de 1 500 agences à 2 000, c’est-à-dire obtenir 40% du parc national", espère-t-il.
Un conseil d’administration qui ne pouvait se terminer ici sans un clin d’œil pour quelqu’un qui a les yeux de Chimène pour cette destination : "Selectour engagera une campagne sur la Tunisie au début de l’année 2017", a déclaré Laurent Abitbol.
Jean-François Bélanger, à Hammamet