Altarès vient de publier son bilan annuel. Le nombre global de défaillances dans le tourisme s’élève à 95 entreprises. Un chiffre stable par rapport à 2016.
La reprise se confirme. Le cabinet d’études Altares vient de publier le bilan annuel des défaillances dans le secteur du voyage et il est plutôt positif. Au total, l’an dernier, 95 entreprises du tourisme ont déposé le bilan contre 93 l’année précédente.
Mieux : seules 54 agences de voyages ont été liquidées contre 68 en 2016. "Le secteur va bien. On n’est pas dans le vert mais les bonnes performances de 2016 ont été confirmées en 2017", indique Thierry Millon, directeur des études chez Altarès.
11 TO ont également été placés en redressement ou en liquidation judiciaire l’an dernier (contre 9 en 2016) ainsi que 30 entreprises relevant des services de réservation et activités connexes (réservations pour le transport, les hôtels, les restaurants, la location de véhicules, les spectacles et les événements sportifs, l'activité des offices de tourisme et des syndicats d'initiative …) contre 16 en 2016.
"Les agences de voyages font mieux que résister. Elles doivent continuer à convaincre les clients qu’elles vendent aux bons prix et qu’elles sont garantes de la qualité des produits", précise Thierry Millon.
30 000 emplois préservés
La baisse du nombre de défaillances sur la seconde partie de l’année (21 au troisième et 21 au quatrième trimestre) est de nature encourageante pour 2018. "Nous sommes dans une conjoncture d’embellie mais cette situation va progresser lentement. On ne descendra pas en dessous des 85 défaillances annuelles", anticipe-t-il.
Sur l’ensemble de l’année, le nombre de défaillances d’entreprises a également baissé, de l'ordre de - 4,6% à 55 175, revenant ainsi au niveau de novembre 2008.
Dans ces conditions, le nombre d’emplois menacés par ces procédures collectives recule sensiblement sur l’année et tombe pour la première fois depuis dix ans clairement sous le seuil des 200 000 (à 166 500).
"En 2017, ce sont 30 000 emplois préservés sur un an, auxquels s’ajoutent 269 000 créations nettes d’emplois salariés comptabilisés par l’INSEE en fin de troisième trimestre. Ces chiffres illustrent la réalité d’un retour de la croissance en 2017", conclut Thierry Millon.