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« Il n’y a pas de paix sans le tourisme » clame Henri Giscard d’Estaing Président du Club Med


Publié le : 09.07.2024 I Dernière Mise à jour : 09.10.2024
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Auteur

  • Rémi Bain Thouverez

Tags : économie

Qui présentait lors des EDV, la situation du Club Med, insistant sur sa pole position de champion mondial dans l’offre touristique

Occasion donnée de rappeler les chiffres : « 2023 marquera notre record absolu tant au niveau de notre activité avec un chiffre d’affaires avec 2 milliards d’euros, que notre performance avec un taux de marge de plus de 10%. »

 

La situation se présente donc particulièrement bien. Mais quid de 2024 ?

« L’année 2024 poursuit sur sa lancée et s’annonce encore avec des records. Par contre le deuxième semestre accuse un ralentissement. Mais nous sommes toujours en hausse même si la croissance est moins rapide. C’est surtout le mois de juillet, comme l’ensemble du marché, qui est décevant ».

 

Sur le plan international, le groupe affiche également d’excellents résultats : « l’Asie dans son ensemble affiche une dynamique forte. La chine se présente avec une situation assez particulière. Ce sont eux qui se sont ouvert en dernier après la crise du Covid. Son tourisme international est encore en devenir. Par contre le tourisme domestique reste satisfaisant »

 

Le repositionnement haut de gamme du Club porte donc ses fruits. « Pourtant nombre d’experts de l’époque semblaient, et c’est un euphémisme, particulièrement dubitatif… » interroge Francois Xavier Izenic animateur de cette édition des EDV.

 

Henri Giscard d’Estaing répond en affirmant qu’il n’avait pas le choix : « nous étions les plus chers du segment intermédiaire. Au moindre resserrement, vous sortez du marché. C’était un positionnement à haut risque sans stratégie de repli possible. »

 

Aujourd’hui l’ensemble des clubs sont rénovés et tous orientés luxe. Son président avoue : « je ne vous cache pas que cette transformation fut particulièrement difficile. Elle nous a demandé 20 ans ! avec la nécessité, jamais facile, de fermer 85 clubs. Mais nous en avons ouvert une cinquantaine, tous portés vers l’excellence. »

 

Francois Xavier Izenic l’interpelle ‘’sur le tout compris’’, est-il encore en correspondance avec notre époque ? Henri Giscard d’Estaing précise : « le collectif dans les années 2000 pouvait se laisser entrevoir comme quelque peu ringard ! Le voyage individuel semblait devenir l’aspiration montante et convenait à monde apaisé. Mais ce dernier a changé et il se présente avec des risques et des dangers. Conséquence, aujourd’hui le segment qui progresse le plus, c’est le collectif haut de gamme. »

 

Comment se répartit la clientèle ?

Les 2/3 de clients sont des familles. La structure de clientèle a donc bien évolué. Moins de couple ou de célibataire et : « plus de tributs, des familles qui viennent sur 3 générations avec des nuances nationales. En France, ce sont les grands-parents qui paillent alors qu’au Brésil ce sont les parents. »

 

La répartition :

1/3 des clients sont français suivit des Brésiliens puis américain, Canadien, Anglais, Belge, Chinoise…

 

Francois Xavier Izenic n’allait pas laisser partir son hôte sans l’interpeller sur la distribution sélective et le taux de commission réduit ! Henri Giscard d’Estaing admet la remarque, mais rappelle qu’il a été le premier dans les années 2000 à ouvrir la vente du Club Med en agence. Certes il s’agit d’une distribution choisie, mais elle représente quand même 1000 agences !

Oui, le direct présente la majeure partie des réservations, mais en miroir, la clientèle brésilienne passe à 70% par agence.

Le président du Club Med insiste sur la stratégie multicanale de son groupe et sur l’apport déterminant des ses 40 sites traduits en 18 langues et de ses ‘’agences appartement’’ pour conclure bon nombre de ventes.

 

Francois Xavier Izenic termine l’entretien avec la question de confiance : quel avenir pour le club, de ses 22 milliards de dettes et du possible désengagement de son actionnaire principale ?

 

Henri Giscard d’Estaing ne se départ pas de son optimisme, nous informant qu’il n’écartait pas les hypothèses d’une montée en capital par des investisseurs français, et surtout : « Nous détenons des sites d’exception, c’est notre devoir de les préserver. Le concept de son génial inventeur dans les années 50 de vouloir concilier le bonheur par la nature et le sport garde toute sa pertinence et peut-être encore plus aujourd’hui. Nous prenons nouvellement conscience que nous devons protéger notre monde et le Club Med joue son rôle, social et sociétal. Il n’y a pas de paix sans le tourisme. »

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