Chaque année en France de nouveaux voyagistes émergent. Certains parviennent à se faire une place sur le marché, mais les solutions pour parvenir à gagner en visibilité s’avèrent être de plus en plus complexes.
Tour Hebdo s’intéresse au nouveau tour-opérateur Miravita, spécialiste des voyages écoresponsables dans les régions du Caucase, du Moyen-Orient de l’Asie centrale et de l’Extrême-Orient.
Se référencer sur les moteurs de recherche
Afin de promouvoir la vente en ligne de ses circuits organisés, Miravita opte, comme beaucoup de tour-opérateurs, pour un référencement naturel de son site internet (SEO). A cette stratégie, se double classiquement d’un référencement payant (SEA), concocté par une entreprise spécialisée. Cette dernière s’occupe de diffuser des annonces ciblées, lui permettant, in fine, de gagner en visibilité grâce à des mots-clés judicieusement sélectionnés, dont ceux du durable.
Le SEO et le SEA s’imposent donc comme deux axes indispensables pour commencer à remonter dans les moteurs de recherche. « Pour devenir une véritable adresse sur Internet, nous sommes obligés de passer par ces techniques de référencement. » confie le Directeur des ventes de Miravita, Rafi Baghdassarian.
Mais, bien que cette stratégie soit indispensable aujourd’hui, elle ne suffit pas. Le TO doit parfaire sa communication sur les réseaux sociaux.
Utiliser les réseaux sociaux
Par le biais de son partenariat avec la société de communication spécialisée dans le tourisme, Travel Insight, le voyagiste est présent sur Instagram, Facebook, LinkedIn et Pinterest. A hauteur de quatre fois par semaine, l’agence publie des vidéos et des photos sur chacun de ces supports digitaux. Ces contenus sont minutieusement réfléchis de sorte à faire voyager leurs abonnés.
« L’objectif est d’avoir une vraie communauté de followers pour leur montrer notre production et bien sûr, leur donner envie de partir avec Miravita. Nous essayons d’être le plus représentatif possible en utilisant un design moderne et épuré. Les équipes de Travel Insight ont l’œil pour mettre en lumière les sites culturels et les paysages des destinations que nous proposons. » précise le Directeur des ventes.
Une fois la partie digitale mise en place, Miravita passe à l’offensive, toujours avec l’aide de Travel Insight pour des campagnes à la radio ainsi que dans le métro via des affiches publicitaires. Plutôt que de vouloir viser une population trop large, l’agence recommande de restreindre ses cibles uniquement avec des messages dans l’air du temps.
Mais pour conforter ses futurs clients, la nouvelle marque de Saberatours noue d’autres partenariats et compte sur les distributeurs pour commercialiser ses circuits.
La distribution via les agences de voyages
Le voyagiste compte sur la distribution pour son développement et lance un site B2B : « d’ici la fin du mois de février 2024, l’espace pro de Miravita sera prêt et les distributeurs pourront se connecter avec un login et un mot de passe pour vendre nos circuits. » déclare Rafi Baghdassarian. Et annonce : « Une fois que notre système sera optimal, nous allons faire une campagne de communication et envoyer nos produits aux agences de distribution pour établir des partenariats. Le taux de commission s’élèvera à 13%. »
Miravita, un voyagiste qui place l’humain au cœur de son programme
Crée en 2023 par Saberatours, Miravita est un tour-opérateur 100% digital spécialiste des voyages écoresponsables dans les régions du Caucase, du Moyen-Orient de l’Asie centrale et de l’Extrême-Orient. Il se différencie de son créateur par son site marchand, ses circuits améliorés et davantage axés sur l’humain. « Tout l’ADN de Miravita repose sur sa relation avec les communautés locales. C’est une tendance que nous voyons apparaître dans l’approche communicationnelle de nombreux tour-opérateurs, mais nous, nous l’avons intégré nativement » affirme le Directeur des ventes.
Miravita accompagne des ONG, dont le Fonds Arménien de France dans son projet d’adduction d’eau potable dans un village du sud de l’Arménie. Il travaille également avec le Gret, dans son opération de promotion de la place des femmes issues de minorités ethniques dans la gestion durable des ressources naturelles et la création d’activités écotouristiques.
« Il y a un véritable lien entre les populations locales que nous aidons et les voyageurs. Lorsqu’un client achète un de nos circuits, il contribue automatiquement aux initiatives de nos ONG partenaires et rencontre les communautés une fois sur place, selon le programme qu’il a choisi. » explique Rafi Baghdassarian.
Ainsi, par son apport social et écotouristique au sein de sa production, puis par les moyens mis en place pour gagner en visibilité, la nouvelle marque de Saberatours détient de nombreux atouts pour réussir son entrée sur le marché touristique français. En attendant, seul l’avenir nous le dira.