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ATR : 20 ANS D’ENGAGEMENT POUR UN TOURISME DURABLE


Publié le : 14.09.2024 I Dernière Mise à jour : 16.09.2024
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Depuis 2004, Agir pour un Tourisme Responsable fédère les professionnels du voyage engagés dans le développement durable et fait la promotion du tourisme responsable auprès des voyageurs

C’est aussi un label qui garantit le respect des engagements et valeurs d’un tourisme respectueux de la planète et de ses habitants. Aujourd’hui, fort de sa légitimité dans le domaine, ATR continue de rassembler et de mettre en mouvement les professionnels du voyage et du tourisme autour des sujets clés du tourisme responsable, dans un contexte de remise en question et de transformation nécessaire de l’industrie touristique.

L’ouverture de l’association à tous les professionnels du voyage et du tourisme

Une nouvelle feuille de route pour les années à venir – à horizon 2030 – a été définie et votée en assemblée générale. Parmi les principaux axes du projet ATR 2030, on retrouve l’ouverture de l’association à tous les professionnels du voyage et du tourisme. Fondée en 2004 par les principaux tour-opérateurs d’aventure, ATR s’est progressivement ouvert aux voyagistes généralistes.

Avec la nouvelle stratégie, l’association entérine son envie de rassembler un plus grand nombre de professionnels du voyage. Cinq collèges sont définis (les trois premiers pouvant prétendre au label) : les voyagistes, qui produisent les voyages à forfait, les agences réceptives qui se chargent de la logistique d’accueil des touristes à destination, les agences qui distribuent les voyages, les autres opérateurs de voyage parmi lesquels les agences de communication et les autres opérateurs du tourisme dont les organismes de gestion des destinations.

L’association regroupe 70 organisations membres qui représentent 80 marques dont 15 sont titulaires du label.

S’engager et agir

Dans le cadre du projet « ATR 2030 », l’ensemble des membres, peu importe leur collège, sont désormais des membres actifs. Le statut de membre associé et les membres « passifs » disparaissent. Il faut obligatoirement s’engager et participer à la vie de l’association. La nouvelle stratégie met particulièrement l’accent sur la force du collectif : ATR doit être un lieu d’échange pour permettre la progression de l’ensemble de ses membres.

Pour ce faire, l’association propose, en complément de la charte d’engagement moral de l’association adoptée en 2014, une charte d’engagements opérationnels pour structurer ses premières actions en tant que membre actif d’ATR.

Un socle de connaissances et d’actions communes sont nécessaires pour adhérer à l’association. On peut citer la réalisation d’une formation d’entrée obligatoire, l’évaluation de l’empreinte carbone de l’entreprise, la réduction de ses émissions de GES et la contribution à un projet de solidarité climatique, la participation à au moins une commission de travail et aux temps forts de l’association comme les séminaires, etc.

« D’un réseau d’une dizaine de tour-opérateurs spécialisés dans la niche de l’écotourisme jusqu’en 2014, ATR a su élargir le cercle à tous les opérateurs de voyages, des producteurs aux distributeurs. Beaucoup d’entreprises ont rejoint la dynamique en prolongement de 2017 que l’Organisation des Nations Unies avait consacré comme l’année internationale du tourisme durable pour le développement, sans attendre la pandémie qui a amplifié cet éveil des consciences sur l’urgence écologique et le caractère essentiel des voyages.» Guillaume Linton, PDG d’Asia et membre d’ATR.

ATR en action

L’une des grandes nouveautés de cette stratégie 2030 était la création de commissions de travail, dans lesquelles tous les membres doivent s’investir, et qui visent à porter les thématiques essentielles du tourisme responsable.

• La commission carbone : évaluation de l’empreinte carbone, réduction des émissions, contribution, adaptation etc.

• La commission destination : impacts économiques et sociaux dans les destinations, sensibilisation des voyageurs etc.

• La commission préservation : protection et valorisation de la biodiversité, lutte contre les déchets, bien-être animal etc.

• La commission inclusivité : accessibilité du tourisme (aussi bien vis-à-vis de tous les types de handicaps, que du point de vue économique), droit au tourisme, tourisme social etc.

Minimiser les impacts environnementaux et maximiser les impacts sociétaux du tourisme

À l’oeuvre depuis plus d’un an, ces commissions, riches de la diversité de leurs membres, portent d’ores-et-déjà leurs fruits.

En matière d’empreinte carbone, alors que le secteur touristique est particulièrement pointé du doigt, ATR reste convaincue que les voyages, mêmes lointains, peuvent être « climato-compatibles » et propose de maîtriser au mieux leur impact carbone. L’association s’est emparée du sujet et a défini la trajectoire à prendre pour tous les professionnels du voyage et du tourisme souhaitant voguer vers un tourisme plus durable.

Des indicateurs précis tels que l’intensité carbone journalière et l’ombre climatique des voyages sont en cours de développement. Des membres sont pionniers dans la décarbonation de leur entreprise avec des trajectoires de réduction, comme Decathlon Travel ou Vie Sauvage.

« Dans un contexte de réchauffement climatique où les opérateurs de voyage sont pointés du doigt, il est important de sensibiliser nos membres à la question du carbone. Néanmoins, elle ne représente pas le seul enjeu du tourisme responsable. L’impact social et économique à destination doit aussi interroger nos membres. Il est grand temps pour les opérateurs de démontrer l’utilité de leurs voyages, de prouver que le tourisme crée de l’emploi et génère des revenus à destination. » pour Antoine Richard, Co-fondateur Double Sens, Président de l’association ATR.

L’impact du tourisme sur les destinations est effectivement un enjeu primordial pour ATR. En commission, les membres s’attachent à mieux comprendre les destinations et à partager leur process et stratégies marketing en fonction des lieux. L’association a actualisé plus d’une vingtaine de fiches destinations – véritable marronnier d’ATR depuis 20 ans – afin d’identifier les bonnes pratiques, des acteurs engagés et des contacts sur place. Elles permettent par exemple d’informer les voyageurs comme les professionnels sur les principes du serment islandais, les bonnes pratiques mises en place par les acteurs locaux à l’image du tarif bas carbone en Normandie, les actions mises en place par ECPAT au sujet de l’exploitation sexuelle des enfants, les sites qui peuvent connaître des pics de fréquentation mal maîtrisés, etc.

« L’inclusivité constitue également un enjeu pour le tourisme responsable. Il doit être démocratisé et accessible au plus grand nombre, notamment pour les jeunes voyageurs, les personnes en situation de handicap, etc. » complète Elodie Marchais, Directrice de l’UCPA Voyages, et référente de la commission inclusivité d’ATR.

S’agissant de la préservation du patrimoine, un guide de voyage 0 plastiques a été produit par la commission concernée. Partant du constat que le tourisme contribue de façon significative à la crise mondiale de la pollution plastique – plus de 30% de déchets plastique sur la côte méditerranéenne sur la haute-saison – ATR s’engage dans la lutte contre le plastique en partageant des solutions.

Ce guide, à destination des opérateurs de voyage, a pour but de leur apporter les premières clefs vers une transition zéro déchets et zéro plastique avant, pendant, après le voyage mais aussi au bureau. Plusieurs objets en plastique et/ou à usage unique ont été classés en fonction de 5 critères (impactant, économique, facile, reproductible, transmission d’impact). Parmi eux, les pochettes et carnets de voyage, les bouteilles d’eau, les étiquettes de voyages, ou encore les goodies clients.

« Pour ATR, dire adieu aux plastiques et déchets à usage à unique ce n’est pas seulement prendre soin de l’environnement pour des questions de bien commun, c’est surtout préserver la matière première des voyages : les paysages, et les écosystèmes des destinations. Avec ce guide, on veut accompagner dans une démarche zéro-plastique et démontrer aux voyageurs que le temps des vacances peut être dédié à la découverte, que c’est possible de produire et consommer sans plastiques à usages uniques. » Agnès Decramer, Co-fondatrice Koob et membre de la commission préservation.

En conclusion, Julien Buot, Directeur de l’ATR, invite à voyager moins loin et de façon respectueuse des destinations et de leurs habitants : « Ce qui ne veut pas dire de ne plus voyager à l’autre bout du monde, mais plus longtemps et de façon plus exceptionnelle, dans tous les sens du terme, plus rarement, et pour des voyages extraordinaires, en confiant l’organisation de ses vacances à des professionnels engagés, qui agissent collectivement et évaluent leurs pratiques afin de mesurer, réduire et assumer leurs impacts négatifs tout en observant, augmentant et valorisant les impacts positifs des voyages. »

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